Traduction maison
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Re: Traduction maison
Ahahah, une gamine de 48 kilos qui arrivent à mettre au sol des lutteurs de 160kg !
Merci pour les trads, celle de Gen est tout simplement épique. Je n'avais jamais lu cette petite nouvelle, ils se sont bien marrés en faisant ça !
Merci pour les trads, celle de Gen est tout simplement épique. Je n'avais jamais lu cette petite nouvelle, ils se sont bien marrés en faisant ça !
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Re: Traduction maison
On parle de Karin, la n1 en tout.
Moi je m suis nettement moins marrée, mais c'est un autre débat...Merci pour les trads, celle de Gen est tout simplement épique. Je n'avais jamais lu cette petite nouvelle, ils se sont bien marrés en faisant ça !
Yahou Yaoi, youpi yuri.
Re: Traduction maison
Merci beaucoup
Je croyais que la racine du style mixte remontait à Bruce Lee avec le Jeet Kune Do, mais je veux bien croire que le père du MMA c'est le all around fighting. J'ai lu la bio mais l'autre texte, dans ce monde de fous dans lequel on vit... Pas eu le courage.
Belle blague de traducteur japonais-latin (français ou anglais...) à la fin. Dédicace Hatsu & Ninja
https://www.youtube.com/watch?v=nlLhw1mtCFA
Je croyais que la racine du style mixte remontait à Bruce Lee avec le Jeet Kune Do, mais je veux bien croire que le père du MMA c'est le all around fighting. J'ai lu la bio mais l'autre texte, dans ce monde de fous dans lequel on vit... Pas eu le courage.
Belle blague de traducteur japonais-latin (français ou anglais...) à la fin. Dédicace Hatsu & Ninja
https://www.youtube.com/watch?v=nlLhw1mtCFA
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Re: Traduction maison
Honnêtement, je suis pas sûre à 100% de cette note. Si tu as des sources ou des infos plus fiables, n'hésite pas à les poster !
Yahou Yaoi, youpi yuri.
Re: Traduction maison
J'ai !
https://www.jeetkunedoconcept.fr/jeet-k ... t-kune-do/
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Re: Traduction maison
Ce fut long, mais voici le stage de Karin !
Stage :
Galerie commerçante Flower
Après avoir achevé son centième adversaire par un tomoenage*, l’homme, soufflant comme un boeuf, se remit en position de combat avec un “Ossu !” sonore. Si la performance avait été quelque peu maladroite, rares étaient ceux qui pouvaient se vanter d’être venus à bout d’un tel défi en bonne et due forme.
Shibazaki, l’intendant de la famille Kanzuki, observait attentivement la scène via un écran dans une salle de surveillance. Bien que visiblement impressionné, les soupçons qu’il nourrissait depuis le départ n’en étaient que confirmés.
Le visage de cet homme trahissait sa soif de vengeance.
“Que se passe-t-il, Shibazaki ? Cet homme ne répond-il pas à vos attentes ?”
Karin se tenait derrière lui, sans qu’il ait remarqué sa présence.
“Non… Il n’y a strictement aucun problème quant à la force réelle de cet homme. Ses capacités sont même supérieures à celles de tous les candidats que nous avons reçus jusque là. Et c’est précisément…”
Karin poursuivit.
“...parce qu’il est animé par son désir de revanche ?”
“Alors vous saviez…”
Shibazaki appuya sur quelques touches d’un pupitre à proximité, et une fenêtre s’ouvrit sur un autre écran, qui affichait des données détaillées.
“Sunao Makabe… Rattaché à l’agence d’intérim Edogawa Crew d’Escort, plus couramment appelée ECE.
Il se trouve que nous recrutons chaque année un certain nombre de leurs éléments de catégorie A. En raison du nombre élevé de candidatures, nous avons dû recourir à des critères de sélection exceptionnels, comme cette condition consistant à “vaincre 100 adversaires d’affilée…”
Shibazaki ouvrit une autre fenêtre sur l’écran.
“Voici l’adversaire que Mademoiselle a battu à plate couture, il y a un an, lors de la finale du Championnat du monde de Judo... Il a exprimé le souhait de prendre sa revanche sur Notre maison à de nombreuses reprises, mais Mademoiselle l’a toujours débouté.”
“Il aura beau me mettre au défi encore et encore, le résultat ne sera guère différent !”
“Après cela, mystère… Nous ignorons même, à ce jour, sa domiciliation actuelle. Et voilà que surgit ce dénommé Makabe. Il me semble que le visage et la corpulence diffèrent quelque peu mais il est à craindre que…“
Aujourd’hui, cette épreuve spéciale avait pour but de recruter un chaperon à même d’escorter Karin dans son voyage d’entraînement à travers le monde.
Shibazaki avait été assigné comme tête pensante d’un autre projet d’envergure. Et Karin elle-même souhaitait recruter un nouveau visage. Sans doute avait-elle senti qu’il y avait anguille sous roche dès qu’elle avait vu son profil.
“Prenez garde. Il est évident que cet homme est animé par son ressentiment envers Mademoiselle. De plus, sa force laisse supposer qu’il a suivi un long et rigoureux entraînement. En faire votre compagnon de route serait de la dernière imprudence…”
“Mon existence entière est nimbée de danger, être toujours en alerte est pour moi un art de vivre. Pour une Kanzuki, l’imprudence serait de relâcher sa vigilance, peu importe ce qui vous entoure. La dague que l’on garde dans sa manche, ne doit-elle pas être acérée au point de couper en effleurant seulement sa lame ? A ce propos, Shibazaki, je n’aurais rien contre une attaque surprise de votre part de temps en temps.”
“...Pardonnez mon impertinence.”
Une fois de plus, Shibazaki ne pouvait qu’être admiratif devant la trempe de sa jeune maîtresse.
Karin pressa le bouton du micro, et adressa ces mots à l’homme qui se tenait de l’autre côté des caméras.
“Vous êtes engagé. Vous pouvez d’ores et déjà commencer vos préparatifs.”
Karin se retourna et quitta la pièce, adressant ces mots à Shibazaki ;
“Shibazaki, je vous confie la suite des opérations. Vous avez jusqu’à après-demain, jour de mon départ, pour le former aux préceptes de base de tout digne serviteur de notre famille.”
*Ndt : Voir ci-contre : https://www.youtube.com/watch?v=tOIbQ2cXRHU C’est aussi la choppe de base de Ryû.
Source et version anglaise : https://www.reddit.com/r/translator/com ... a_3_story/
Stage :
Galerie commerçante Flower
Après avoir achevé son centième adversaire par un tomoenage*, l’homme, soufflant comme un boeuf, se remit en position de combat avec un “Ossu !” sonore. Si la performance avait été quelque peu maladroite, rares étaient ceux qui pouvaient se vanter d’être venus à bout d’un tel défi en bonne et due forme.
Shibazaki, l’intendant de la famille Kanzuki, observait attentivement la scène via un écran dans une salle de surveillance. Bien que visiblement impressionné, les soupçons qu’il nourrissait depuis le départ n’en étaient que confirmés.
Le visage de cet homme trahissait sa soif de vengeance.
“Que se passe-t-il, Shibazaki ? Cet homme ne répond-il pas à vos attentes ?”
Karin se tenait derrière lui, sans qu’il ait remarqué sa présence.
“Non… Il n’y a strictement aucun problème quant à la force réelle de cet homme. Ses capacités sont même supérieures à celles de tous les candidats que nous avons reçus jusque là. Et c’est précisément…”
Karin poursuivit.
“...parce qu’il est animé par son désir de revanche ?”
“Alors vous saviez…”
Shibazaki appuya sur quelques touches d’un pupitre à proximité, et une fenêtre s’ouvrit sur un autre écran, qui affichait des données détaillées.
“Sunao Makabe… Rattaché à l’agence d’intérim Edogawa Crew d’Escort, plus couramment appelée ECE.
Il se trouve que nous recrutons chaque année un certain nombre de leurs éléments de catégorie A. En raison du nombre élevé de candidatures, nous avons dû recourir à des critères de sélection exceptionnels, comme cette condition consistant à “vaincre 100 adversaires d’affilée…”
Shibazaki ouvrit une autre fenêtre sur l’écran.
“Voici l’adversaire que Mademoiselle a battu à plate couture, il y a un an, lors de la finale du Championnat du monde de Judo... Il a exprimé le souhait de prendre sa revanche sur Notre maison à de nombreuses reprises, mais Mademoiselle l’a toujours débouté.”
“Il aura beau me mettre au défi encore et encore, le résultat ne sera guère différent !”
“Après cela, mystère… Nous ignorons même, à ce jour, sa domiciliation actuelle. Et voilà que surgit ce dénommé Makabe. Il me semble que le visage et la corpulence diffèrent quelque peu mais il est à craindre que…“
Aujourd’hui, cette épreuve spéciale avait pour but de recruter un chaperon à même d’escorter Karin dans son voyage d’entraînement à travers le monde.
Shibazaki avait été assigné comme tête pensante d’un autre projet d’envergure. Et Karin elle-même souhaitait recruter un nouveau visage. Sans doute avait-elle senti qu’il y avait anguille sous roche dès qu’elle avait vu son profil.
“Prenez garde. Il est évident que cet homme est animé par son ressentiment envers Mademoiselle. De plus, sa force laisse supposer qu’il a suivi un long et rigoureux entraînement. En faire votre compagnon de route serait de la dernière imprudence…”
“Mon existence entière est nimbée de danger, être toujours en alerte est pour moi un art de vivre. Pour une Kanzuki, l’imprudence serait de relâcher sa vigilance, peu importe ce qui vous entoure. La dague que l’on garde dans sa manche, ne doit-elle pas être acérée au point de couper en effleurant seulement sa lame ? A ce propos, Shibazaki, je n’aurais rien contre une attaque surprise de votre part de temps en temps.”
“...Pardonnez mon impertinence.”
Une fois de plus, Shibazaki ne pouvait qu’être admiratif devant la trempe de sa jeune maîtresse.
Karin pressa le bouton du micro, et adressa ces mots à l’homme qui se tenait de l’autre côté des caméras.
“Vous êtes engagé. Vous pouvez d’ores et déjà commencer vos préparatifs.”
Karin se retourna et quitta la pièce, adressant ces mots à Shibazaki ;
“Shibazaki, je vous confie la suite des opérations. Vous avez jusqu’à après-demain, jour de mon départ, pour le former aux préceptes de base de tout digne serviteur de notre famille.”
*Ndt : Voir ci-contre : https://www.youtube.com/watch?v=tOIbQ2cXRHU C’est aussi la choppe de base de Ryû.
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Re: Traduction maison
Joyeux Noël.
E. Honda
Profil :
Un rikishi populaire de la plus haute division “Makuuchi”, au style aussi flamboyant que peu conventionnel. Il figure au rang d’Ôzeki surnuméraire* dans le classement officiel “banzuke”. Irrité par le milieu du sumô qui ne jure que par l'Etiquette, il tourne son regard vers le reste du monde.
Taille : 1 m 85.
Poids : 137 kgs.
Mensurations : B212, W180, H210.
Groupe sanguin : A.
Né au : Japon.
Aime : les bains, le chanko nabe**.
N’aime pas : l’indécision.
Technique de combat
Son sumô se caractérise par sa vigueur, et une technique centrée sur les gifles et les projections. Ses attaques, qui tirent parti de son poids imposant, atteignent des sommets de puissance inégalés, et son épaisse couche de graisse lui permet d’amortir les chocs des frappes adverses. Sa technique où il vole tête la première vers son adversaire n’est pas sans évoquer le “tachiai”, la charge initiant tout combat de sumô. La stabilité de ses membres inférieurs, forgée par la pratique répétée de frappes du pied “shiko” pendant l’entraînement comme au rituel d’avant-combat, lui permet de développer d’impressionnantes techniques de jambes.
Goûts vestimentaires
Comme tous les sumotori, il porte la ceinture mawashi quand il combat dans le cercle du dôhyô, mais en dehors du stade, il engage le combat torse nu et porte les pans de son yukata relevés au-dessus du genou. Pas un épi ne dépasse de ses cheveux solidement noués en chignon “feuille de Ginkgo”, même quand il attaque à coups de tête. Il a emprunté au théâtre kabuki le maquillage “kumadori” qu’il applique sur son visage, probablement pour attirer les regards.
NdT:
* : avant 1995, le terme “haridashi” désignait tout lutteur de haut rang dépassant les quotas par rang. Par exemple, il ne pouvait y avoir, théoriquement, que 2 lutteurs portant le grade d’ôzeki. On peut en déduire que Honda a suffisamment marqué les esprits par ses performances pour que ce titre lui ait été accordé, malgré un banzuke déjà complet ? Notez que le grade d’ôzeki est le plus élevé après celui de yokozuna.
** plat très nutritif, consommé par les lutteurs de sumô pour prendre du poids.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le monde du sumô, un glossaire très complet en anglais ici : https://en.wikipedia.org/wiki/Glossary_of_sumo_terms#H
Source et version anglaise: https://www.reddit.com/r/translator/com ... onal_info/
E. Honda
Profil :
Un rikishi populaire de la plus haute division “Makuuchi”, au style aussi flamboyant que peu conventionnel. Il figure au rang d’Ôzeki surnuméraire* dans le classement officiel “banzuke”. Irrité par le milieu du sumô qui ne jure que par l'Etiquette, il tourne son regard vers le reste du monde.
Taille : 1 m 85.
Poids : 137 kgs.
Mensurations : B212, W180, H210.
Groupe sanguin : A.
Né au : Japon.
Aime : les bains, le chanko nabe**.
N’aime pas : l’indécision.
Technique de combat
Son sumô se caractérise par sa vigueur, et une technique centrée sur les gifles et les projections. Ses attaques, qui tirent parti de son poids imposant, atteignent des sommets de puissance inégalés, et son épaisse couche de graisse lui permet d’amortir les chocs des frappes adverses. Sa technique où il vole tête la première vers son adversaire n’est pas sans évoquer le “tachiai”, la charge initiant tout combat de sumô. La stabilité de ses membres inférieurs, forgée par la pratique répétée de frappes du pied “shiko” pendant l’entraînement comme au rituel d’avant-combat, lui permet de développer d’impressionnantes techniques de jambes.
Goûts vestimentaires
Comme tous les sumotori, il porte la ceinture mawashi quand il combat dans le cercle du dôhyô, mais en dehors du stade, il engage le combat torse nu et porte les pans de son yukata relevés au-dessus du genou. Pas un épi ne dépasse de ses cheveux solidement noués en chignon “feuille de Ginkgo”, même quand il attaque à coups de tête. Il a emprunté au théâtre kabuki le maquillage “kumadori” qu’il applique sur son visage, probablement pour attirer les regards.
NdT:
* : avant 1995, le terme “haridashi” désignait tout lutteur de haut rang dépassant les quotas par rang. Par exemple, il ne pouvait y avoir, théoriquement, que 2 lutteurs portant le grade d’ôzeki. On peut en déduire que Honda a suffisamment marqué les esprits par ses performances pour que ce titre lui ait été accordé, malgré un banzuke déjà complet ? Notez que le grade d’ôzeki est le plus élevé après celui de yokozuna.
** plat très nutritif, consommé par les lutteurs de sumô pour prendre du poids.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le monde du sumô, un glossaire très complet en anglais ici : https://en.wikipedia.org/wiki/Glossary_of_sumo_terms#H
Source et version anglaise: https://www.reddit.com/r/translator/com ... onal_info/
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Re: Traduction maison
Le stage de Honda !
Bains Kapukom, Higashi Komagata
Honda est un grand amateur de bains.
Situé à Higashi Komagata, le vénérable établissement de bains publics Kapukom a été fondé il y 60 ans. Le patron, au comptoir, en fan numéro 1 de Sumô, connaissait Honda avant même qu’il n’y fasse ses débuts.
Voilà des années qu’après l’entraînement, Honda et l’ensemble de ses disciples avaient pour coutume d’aider au nettoyage des bains. En contrepartie, ils pouvaient ensuite être les premiers de la journée à en profiter .
Ce jour-là, encore, Honda et 4 de ses disciples se présentèrent à la porte du Kapukom.
Comme d’habitude, ils firent le ménage, quand le gérant s’adressa à Honda, la mine sombre.
“Merci pour toutes ces années… Malheureusement, dans un mois… Nous devrons fermer boutique.”
“Que… Comment ?!”
“Les affaires vont mal, on ne peut rien y faire… Et il y a ce projet d’immeuble de grand standing ou je sais pas quoi. Ce n’est pas de gaieté de coeur, mais…”
Le patron grommelait ces mots avec un sourire résigné. Jamais Honda n’aurait pu imaginer, même dans ses pires cauchemars, que viendrait le jour où il ne pourrait plus fréquenter l’établissement de cet homme qui, depuis de longues années, l’avait soutenu de ses encouragements comme de ses remontrances.
Honda grogna un moment dans sa barbe, puis une idée lui vint soudain à l’esprit.
Il tapa sur l’épaule du patron avec un grand rire.
“Wouha ha ha ha ! Laisse-moi prendre les choses en main !”
Le lendemain.
Alors qu’il était sorti au petit matin pour balayer le seuil de sa devanture, le patron fut frappé de stupeur devant le spectacle qui s’offrait à lui.
Devant le rideau délimitant l’entrée des bains, on avait édifié un ring de sumô : un “dôhyô”.
Honda et ses disciples y pratiquaient leur entraînement collectif.
“Dosukoi !* Allez, encore une fois !”
Les uns après les autres, des groupes de spectateurs s’assemblaient autour du dôhyô. Bientôt, les clameurs d’une foule immense retentirent devant le bain public.
Honda se tourna vers la foule et les harangua :
“C’est l’heure du tachiai ! Je serai votre adversaire. Celui qui parviendra à me pousser d’un demi-pas en arrière gagne une entrée gratuite au bain ! Une victoire pour un bain, qui est partant ?!”
L’un après l’autre, les candidats se présentèrent, désireux de se mesurer au célèbre rikishi.
Avec fébrilité, tous se jetaient dans la bataille contre l’ôzeki. Honda les repoussait sans effort, et célébrait chaque victoire par un shikomi en réponse aux acclamations des spectateurs.
“Eh bien alors ? Allez, on fléchit les genoux et on fonce dans le tas !”
Après avoir subi la leçon amicale mais rude de l’Ôzeki, tous étaient trempés de sueur. Bientôt, les bassins du bain public débordèrent d’une foule nombreuse et animée.
Le patron, fait rare chez lui, avait les larmes aux yeux.
“Bon dieu, Honda, bougre d’andouille… T’as pas honte de me faire pleurer comme ça ?”
C’est ainsi que naquit dans le quartier une nouvelle adresse incontournable. Le rire tonitruant de Honda résonna :
“Mouha ha ha ha ! Je dois bien avouer que je ne croyais pas moi-même à un tel succès ! Si ça se trouve, un jour, on construira un dôhyô à l’intérieur même du bain public ! Mouha ha ha ha !”
*NdT : expression figée, associée au monde du sumô. L’origine et le sens exacts en sont mal connus.
Source et version anglaise : https://www.reddit.com/r/translator/com ... a_3_story/
Bains Kapukom, Higashi Komagata
Honda est un grand amateur de bains.
Situé à Higashi Komagata, le vénérable établissement de bains publics Kapukom a été fondé il y 60 ans. Le patron, au comptoir, en fan numéro 1 de Sumô, connaissait Honda avant même qu’il n’y fasse ses débuts.
Voilà des années qu’après l’entraînement, Honda et l’ensemble de ses disciples avaient pour coutume d’aider au nettoyage des bains. En contrepartie, ils pouvaient ensuite être les premiers de la journée à en profiter .
Ce jour-là, encore, Honda et 4 de ses disciples se présentèrent à la porte du Kapukom.
Comme d’habitude, ils firent le ménage, quand le gérant s’adressa à Honda, la mine sombre.
“Merci pour toutes ces années… Malheureusement, dans un mois… Nous devrons fermer boutique.”
“Que… Comment ?!”
“Les affaires vont mal, on ne peut rien y faire… Et il y a ce projet d’immeuble de grand standing ou je sais pas quoi. Ce n’est pas de gaieté de coeur, mais…”
Le patron grommelait ces mots avec un sourire résigné. Jamais Honda n’aurait pu imaginer, même dans ses pires cauchemars, que viendrait le jour où il ne pourrait plus fréquenter l’établissement de cet homme qui, depuis de longues années, l’avait soutenu de ses encouragements comme de ses remontrances.
Honda grogna un moment dans sa barbe, puis une idée lui vint soudain à l’esprit.
Il tapa sur l’épaule du patron avec un grand rire.
“Wouha ha ha ha ! Laisse-moi prendre les choses en main !”
Le lendemain.
Alors qu’il était sorti au petit matin pour balayer le seuil de sa devanture, le patron fut frappé de stupeur devant le spectacle qui s’offrait à lui.
Devant le rideau délimitant l’entrée des bains, on avait édifié un ring de sumô : un “dôhyô”.
Honda et ses disciples y pratiquaient leur entraînement collectif.
“Dosukoi !* Allez, encore une fois !”
Les uns après les autres, des groupes de spectateurs s’assemblaient autour du dôhyô. Bientôt, les clameurs d’une foule immense retentirent devant le bain public.
Honda se tourna vers la foule et les harangua :
“C’est l’heure du tachiai ! Je serai votre adversaire. Celui qui parviendra à me pousser d’un demi-pas en arrière gagne une entrée gratuite au bain ! Une victoire pour un bain, qui est partant ?!”
L’un après l’autre, les candidats se présentèrent, désireux de se mesurer au célèbre rikishi.
Avec fébrilité, tous se jetaient dans la bataille contre l’ôzeki. Honda les repoussait sans effort, et célébrait chaque victoire par un shikomi en réponse aux acclamations des spectateurs.
“Eh bien alors ? Allez, on fléchit les genoux et on fonce dans le tas !”
Après avoir subi la leçon amicale mais rude de l’Ôzeki, tous étaient trempés de sueur. Bientôt, les bassins du bain public débordèrent d’une foule nombreuse et animée.
Le patron, fait rare chez lui, avait les larmes aux yeux.
“Bon dieu, Honda, bougre d’andouille… T’as pas honte de me faire pleurer comme ça ?”
C’est ainsi que naquit dans le quartier une nouvelle adresse incontournable. Le rire tonitruant de Honda résonna :
“Mouha ha ha ha ! Je dois bien avouer que je ne croyais pas moi-même à un tel succès ! Si ça se trouve, un jour, on construira un dôhyô à l’intérieur même du bain public ! Mouha ha ha ha !”
*NdT : expression figée, associée au monde du sumô. L’origine et le sens exacts en sont mal connus.
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Re: Traduction maison
Merci Hatsu, complètement géniales ces trads ! Je suis halluciné par toute l'histoire de Karin qui cherche un "serviteur", je ne me souviens pas avoir lu ça quelque part (j'ai le Sakura Ganbaru dans ma bibliothèque, peut-être est-ce mentionné dedans mais je l'ai lu il y a plus d'une décénnie...).
Les infos du AAZ3 sont tout bonnement extraordinaires !
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Re: Traduction maison
Je ne sais pas si ces évènements sont repris de Sakura Ganbaru. Il s'agit plutôt, à mon sens, d'un prélude à sa storyline de Z3, puisqu'il est fait mention d'un voyage autour du monde.veja a écrit : ↑mer. janv. 03, 2024 4:20 pmMerci Hatsu, complètement géniales ces trads ! Je suis halluciné par toute l'histoire de Karin qui cherche un "serviteur", je ne me souviens pas avoir lu ça quelque part (j'ai le Sakura Ganbaru dans ma bibliothèque, peut-être est-ce mentionné dedans mais je l'ai lu il y a plus d'une décénnie...).
Les infos du AAZ3 sont tout bonnement extraordinaires !
La série des zero a une sacrée masse de lore, oui, même si le 2 doit en avoir à lui seul une quantité comparable (mon royaume pour des scans de Hadôken no nazo...).
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Re: Traduction maison
Tu parles de ce livre ?
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Re: Traduction maison
Exact. Mais vu le bordel que c'est pour importer du Japon en ce moment...
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Re: Traduction maison
Mais ça parle de quoi ? Jamais entendu parler !
P.S: pas oublié les scans du AA Capcom, juste que mes nuits sont... très courtes.
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Re: Traduction maison
D'après LVD du forum grospixels.com, ce serait un bouquin centré sur le lore de SFII.
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Re: Traduction maison
Voilà la bio de Cody !
Bio
Autrefois, il fut le héros de Metro City quand il tira la ville des griffes de Mad Gear. Parce qu’il mourait d’ennui dans le monde pacifié qui suivit la chute du gang, il provoqua de nombreux et violents incidents, ce qui lui valut d’être arrêté par les autorités. La vie sans attache de détenu semble convenir à son tempérament.
Profil :
Taille : 1m85.
Poids : 80 kg.
Mensurations : B139, W86, H97 .
Groupe sanguin : O.
Né aux : Etats-Unis.
Talent particulier : maniement du couteau.
Aime : chercher la bagarre.
N’aime pas : se faire sermonner par Haggar.
Technique de combat :
Il fut un temps réputé pour son maniement du couteau, mais maintenant qu’il est incarcéré, il ne peut plus avoir d’arme en sa possession. Il a ajouté à son vieil arsenal de combattant de rue des coups bas qu’il emploie sans aucun scrupule, comme le jet de sable dans les yeux. Il vit au jour le jour, suivant son humeur du moment : on raconte qu’il erre dans la ville, envoyant dans le décor tous ceux dont la tête ne lui revient pas.
Goûts vestimentaires :
Adieu le jean et le t-shirt du temps où il était le héros de Metro City : il porte désormais l’uniforme des détenus. Pour qu’il ne puisse pas dissimuler d’arme sur lui, le tissu est fin et fait ressortir ses pectoraux bien développés. Ses deux mains, bandées de blanc, prouvent que la prison n’altère en rien la rigueur de son entraînement. Sa barbe de trois jours témoigne de sa nouvelle vie de héros déchu.
Source et version anglaise :
https://www.reddit.com/r/translator/com ... _info_say/
Bio
Autrefois, il fut le héros de Metro City quand il tira la ville des griffes de Mad Gear. Parce qu’il mourait d’ennui dans le monde pacifié qui suivit la chute du gang, il provoqua de nombreux et violents incidents, ce qui lui valut d’être arrêté par les autorités. La vie sans attache de détenu semble convenir à son tempérament.
Profil :
Taille : 1m85.
Poids : 80 kg.
Mensurations : B139, W86, H97 .
Groupe sanguin : O.
Né aux : Etats-Unis.
Talent particulier : maniement du couteau.
Aime : chercher la bagarre.
N’aime pas : se faire sermonner par Haggar.
Technique de combat :
Il fut un temps réputé pour son maniement du couteau, mais maintenant qu’il est incarcéré, il ne peut plus avoir d’arme en sa possession. Il a ajouté à son vieil arsenal de combattant de rue des coups bas qu’il emploie sans aucun scrupule, comme le jet de sable dans les yeux. Il vit au jour le jour, suivant son humeur du moment : on raconte qu’il erre dans la ville, envoyant dans le décor tous ceux dont la tête ne lui revient pas.
Goûts vestimentaires :
Adieu le jean et le t-shirt du temps où il était le héros de Metro City : il porte désormais l’uniforme des détenus. Pour qu’il ne puisse pas dissimuler d’arme sur lui, le tissu est fin et fait ressortir ses pectoraux bien développés. Ses deux mains, bandées de blanc, prouvent que la prison n’altère en rien la rigueur de son entraînement. Sa barbe de trois jours témoigne de sa nouvelle vie de héros déchu.
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Yahou Yaoi, youpi yuri.