PREDATORS
Posté : mer. juil. 14, 2010 5:42 am
Après les ultimes blasphèmes que furent les 2 tristement célèbres crossovers Alien Vs Predator et Aliens Vs Predator – Requiem, voici qu’un nouvel opus vient prolonger la saga Predator, 20 ans après Predator 2. Rapidement le fait que Robert Rodriguez (Sin City, Planet Terror, Machete) soit rattaché au projet avait rassuré les fans (il avait déjà écrit un script nommé "Predators" il y a 15 ans) et même si au final il ne réalise pas le film, il aura suivi son développement de très près en plus d’en assurer la production. Ce nouveau métrage n’est heureusement pas un reboot et encore moins un remake mais fait suite aux 2 films précédents, bien qu’il soit conçu pour être appréhendé sans problème par les néophytes.
Predators est une bonne grosse série B comme pouvait l’être Predator 2, mais il aurait pu se révéler bien meilleur en évitant les trop nombreux clins d’œil inutiles au premier opus. En effet l'œuvre de Nimrod Antal aurait gagné à se démarquer d’avantage de Predator, et le reproche vaut également pour la bande son qui se contente de nous offrir les compositions originales d'Alan Silvestri à la note près (j’exagère à peine), hormis quelques passages légèrement remixés. Le vice est même poussé jusqu’à utiliser "Long Tall Sally" de Little Richard pour le générique de fin (morceau que l'on peut entendre dans le premier Predator quand le commando est en route vers la jungle). A quoi bon ce genre de clin d’œil lourdaud qui tombe comme un cheveu sur la soupe ? Mis à part ça le film fourmille d’idées assez géniales qui enrichissent considérablement la mythologie et relancent de manière très efficace la franchise. Le concept (des tueurs de tous horizons soigneusement sélectionnés et kidnappés pour servir de gibier de choix à une équipe de Predators) est terriblement jouissif et donne lieu à de nombreuses situations intéressantes.
La brochette d’acteurs est très convaincante et ça n’était pas gagné d’avance vu les clichés potentiellement inhérents à une équipe réunissant un soldat russe, un tueur en série, un chef de gang mexicain et un Yakuza (Louiz Ozawa qui joue terriblement bien). Et si personne n’égalera jamais le charisme d’Arnold Schwarzenegger, Adrien Brody arrive à être plus que crédible dans son rôle de mercenaire. Laurence Fishburne quant à lui nous montre tout l’étendu de son talent lors de sa trop courte apparition.
Au final, terminés les ralentis foireux, les morts hors-champ et les Predators qui pactisent avec les Mayas : Nimrod Antal nous renvoie aux sources du chef-d’œuvre initial de John McTiernan (sans jamais l’égaler). Volonté de prouver la supériorité de son espèce par la chasse, retour salvateur à notre bestialité profonde pour survivre... la saga Predator nous rappelle que l’homme, aussi évolué qu’il puisse paraître, peut rapidement se retrouver à genoux devant la seule loi de l’univers : celle de la jungle.
Predators est une bonne grosse série B comme pouvait l’être Predator 2, mais il aurait pu se révéler bien meilleur en évitant les trop nombreux clins d’œil inutiles au premier opus. En effet l'œuvre de Nimrod Antal aurait gagné à se démarquer d’avantage de Predator, et le reproche vaut également pour la bande son qui se contente de nous offrir les compositions originales d'Alan Silvestri à la note près (j’exagère à peine), hormis quelques passages légèrement remixés. Le vice est même poussé jusqu’à utiliser "Long Tall Sally" de Little Richard pour le générique de fin (morceau que l'on peut entendre dans le premier Predator quand le commando est en route vers la jungle). A quoi bon ce genre de clin d’œil lourdaud qui tombe comme un cheveu sur la soupe ? Mis à part ça le film fourmille d’idées assez géniales qui enrichissent considérablement la mythologie et relancent de manière très efficace la franchise. Le concept (des tueurs de tous horizons soigneusement sélectionnés et kidnappés pour servir de gibier de choix à une équipe de Predators) est terriblement jouissif et donne lieu à de nombreuses situations intéressantes.
La brochette d’acteurs est très convaincante et ça n’était pas gagné d’avance vu les clichés potentiellement inhérents à une équipe réunissant un soldat russe, un tueur en série, un chef de gang mexicain et un Yakuza (Louiz Ozawa qui joue terriblement bien). Et si personne n’égalera jamais le charisme d’Arnold Schwarzenegger, Adrien Brody arrive à être plus que crédible dans son rôle de mercenaire. Laurence Fishburne quant à lui nous montre tout l’étendu de son talent lors de sa trop courte apparition.
Au final, terminés les ralentis foireux, les morts hors-champ et les Predators qui pactisent avec les Mayas : Nimrod Antal nous renvoie aux sources du chef-d’œuvre initial de John McTiernan (sans jamais l’égaler). Volonté de prouver la supériorité de son espèce par la chasse, retour salvateur à notre bestialité profonde pour survivre... la saga Predator nous rappelle que l’homme, aussi évolué qu’il puisse paraître, peut rapidement se retrouver à genoux devant la seule loi de l’univers : celle de la jungle.