Traduction maison
Modérateur : hatsumomo
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Traduction maison
D'après mes recherches, il semblerait que les bios dispos à la fin du livre All About Street Fighter Zero n'ait jamais été traduites. En tous cas pas en anglais.
J'ai mobilisé mon médiocre niveau de japonais pour celle de Dan. C'est très perfectible, mais je pense avoir saisi l'essentiel du texte, et j'espère que vous apprécierez quand même. (et si il y a de bons nipponophones, qu'ils n'hésitent pas à me corriger !)
Sous les yeux de Gôken, un jeune homme se tenait assis, le front touchant presque le plancher. Ayant appris, on ne sait comment, où il se trouvait, le jeune homme était venu dans sa retraite au coeur de la montagne, où Gôken perfectionnait ses propres techniques, et l’avait supplié de lui prodiguer son enseignement. Au premier regard, Gôken avait senti que le garçon recelait en lui un génie pour le combat à nul autre pareil…
“Dan… Que cherches-tu à accomplir avec tes poings ?”
A ces mots de Gôken, le jeune homme releva lentement la tête, et lui répondit sans la moindre émotion:
“ A devenir fort ! C’est tout.”
Intéressé par son potentiel, Gôken fit de Dan son disciple, et les jours puis les mois s’écoulèrent. Sous l’oeil attentif de Gôken, le talent de Dan s’épanouissait de jour en jour, mais cependant, quelque chose clochait. Quelque chose l’animait, une malice qui le consumait à vue d’oeil, qui le poussait constamment à déchaîner sa fureur au combat… Gôken voulait éveiller en lui l’esprit des arts martiaux, mais Dan en était dépourvu. “On dirait que je me suis fourvoyé…” murmura Gôken avec résolution.
Une nuit d’un noir d’encre, au dojo, éclairé par la flamme vacillante d’une unique bougie, comme au jour de leur première rencontre, deux hommes étaient assis face à face, immobiles. “Dan, pourquoi as-tu le coeur si lourd ?” Devant le silence de Dan, qui détournait les yeux, Gôken se leva lentement. “Puisqu’il en est ainsi, je suppose qu’il ne me reste qu’à sceller ces poings.” admit-t-il avec calme, avant de viser les mains de Dan qui reposaient sur ses genoux.
Dan se raidit, puis ouvrit lentement les yeux. Gôken avait stoppé son attaque à quelques millimètres de ses mains. Malgré son mépris, Gôken, en tant que maître, n’avait pu se résoudre à briser les poings de son propre disciple.
“Dan… Disparais de ma vue. Et renonce au combat.” lâcha t-il, le dos tourné, avant de sortir du dôjô, laissant Dan derrière lui, en pleurs. Cette nuit-là, Dan quitta définitivement Gôken. La rage au coeur, il était hors de question pour lui de renoncer au combat… en tous cas, pas avant d’avoir accompli sa vengeance !
J'ai mobilisé mon médiocre niveau de japonais pour celle de Dan. C'est très perfectible, mais je pense avoir saisi l'essentiel du texte, et j'espère que vous apprécierez quand même. (et si il y a de bons nipponophones, qu'ils n'hésitent pas à me corriger !)
Sous les yeux de Gôken, un jeune homme se tenait assis, le front touchant presque le plancher. Ayant appris, on ne sait comment, où il se trouvait, le jeune homme était venu dans sa retraite au coeur de la montagne, où Gôken perfectionnait ses propres techniques, et l’avait supplié de lui prodiguer son enseignement. Au premier regard, Gôken avait senti que le garçon recelait en lui un génie pour le combat à nul autre pareil…
“Dan… Que cherches-tu à accomplir avec tes poings ?”
A ces mots de Gôken, le jeune homme releva lentement la tête, et lui répondit sans la moindre émotion:
“ A devenir fort ! C’est tout.”
Intéressé par son potentiel, Gôken fit de Dan son disciple, et les jours puis les mois s’écoulèrent. Sous l’oeil attentif de Gôken, le talent de Dan s’épanouissait de jour en jour, mais cependant, quelque chose clochait. Quelque chose l’animait, une malice qui le consumait à vue d’oeil, qui le poussait constamment à déchaîner sa fureur au combat… Gôken voulait éveiller en lui l’esprit des arts martiaux, mais Dan en était dépourvu. “On dirait que je me suis fourvoyé…” murmura Gôken avec résolution.
Une nuit d’un noir d’encre, au dojo, éclairé par la flamme vacillante d’une unique bougie, comme au jour de leur première rencontre, deux hommes étaient assis face à face, immobiles. “Dan, pourquoi as-tu le coeur si lourd ?” Devant le silence de Dan, qui détournait les yeux, Gôken se leva lentement. “Puisqu’il en est ainsi, je suppose qu’il ne me reste qu’à sceller ces poings.” admit-t-il avec calme, avant de viser les mains de Dan qui reposaient sur ses genoux.
Dan se raidit, puis ouvrit lentement les yeux. Gôken avait stoppé son attaque à quelques millimètres de ses mains. Malgré son mépris, Gôken, en tant que maître, n’avait pu se résoudre à briser les poings de son propre disciple.
“Dan… Disparais de ma vue. Et renonce au combat.” lâcha t-il, le dos tourné, avant de sortir du dôjô, laissant Dan derrière lui, en pleurs. Cette nuit-là, Dan quitta définitivement Gôken. La rage au coeur, il était hors de question pour lui de renoncer au combat… en tous cas, pas avant d’avoir accompli sa vengeance !
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Re: Traduction maison
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Re: Traduction maison
Mais LOL cette bio ! Complètement excellent !
T'as gardé un bon niveau en jap dis donc ! POurquoi ne pas s'attaquer au AAZ2 du coup, qui est la version canon ?
T'as gardé un bon niveau en jap dis donc ! POurquoi ne pas s'attaquer au AAZ2 du coup, qui est la version canon ?
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Re: Traduction maison
Lol ? Je me sentais plutôt très tendue quand je l'ai traduite, surtout quand j'ai compris ce que Gôken avait l'intention de faire à la fin... L'ambiance du texte est plutôt oppressante, d'une manière générale. Peut-être un vestige de l'époque où Dan était censé être un disciple de Gôki (?).
Pour la jap... Hum, c'est très insuffisant, sachant qu'il m'a fallu des heures et des aller-retour sur dictionnaire pour arriver à un résultat que je qualifierai au mieux de "passable". On verra si j'ai la motivation de traduire la suite.
Les textes de AASFZ2 ont déjà des versions anglaises qui circulent, ça m'a donc paru moins prioritaire. D'autant que je pense qu'il ne faut pas complètement écarter du canon certains éléments du premier Street Zero.
Affaire à suivre...
Pour la jap... Hum, c'est très insuffisant, sachant qu'il m'a fallu des heures et des aller-retour sur dictionnaire pour arriver à un résultat que je qualifierai au mieux de "passable". On verra si j'ai la motivation de traduire la suite.
Les textes de AASFZ2 ont déjà des versions anglaises qui circulent, ça m'a donc paru moins prioritaire. D'autant que je pense qu'il ne faut pas complètement écarter du canon certains éléments du premier Street Zero.
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Re: Traduction maison
Tes dure avec toi ! Pour avoir fait du jap de manière assez intensive, je pense que même à l'époque où je savais tenir une conversation j'aurais été incapable de traduire un tel texte.
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Re: Traduction maison
Alors la chapeau bas, c'est vraiment excellent. Merci d'avoir pris tout ce temps pour nous livrer ce bout de texte !
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Re: Traduction maison
Au tour de Gôki. Qui tue le père au propre comme au figuré.
Deux hommes s’affrontaient au cœur de la tempête qui faisait rage. Gôtetsu, et son disciple Gôki.
Depuis sa plus tendre enfance, Gôki suivait assidûment les enseignements de Gôtetsu, avec son frère aîné Gôken. Il voulait devenir fort. Plus que quiconque, plus que quiconque… Il était l’image même du “démon”. Au fil des années, les préceptes de Gôtetsu devenaient de plus en plus extrêmes. “Dans la voie de l’Ansatsuken, le prix de la défaite est la mort… Il n’y a pas d’autre alternative que la victoire !” A ces mots limpides, Gôki se plongea plus encore dans son entraînement.
Un jour, Gôtetsu, qui voulait juger des progrès de ses élèves, leur demanda subitement de lui montrer tout ce qu’ils avaient appris, en l’attaquant de toutes leurs forces.
Il désigna alors Gôki. En vérité, Gôtetsu attendait ce jour avec impatience. On pouvait même dire que son sang de combattant bouillonnait en lui. Le génie du combat de Gôki, sa force inhumaine… Il ne pouvait déjà plus résister à une telle vision. Devant Gôtetsu, le “Maître”, se tenait désormais un véritable Asura, un Dieu Guerrier, sous la forme d’un artiste martial.
Leur combat durait maintenant depuis des heures. Energie spirituelle contre énergie spirituelle (hadô). Leurs poings semblaient voler, se croisant en arabesques de sang, il n’était plus question de maître et de disciple, c’était un “combat à mort”.
“Gôki ! Tu t’es bien battu, mais ce combat touche à sa fin !”
Gôtetsu commença à canalyser son chi entre ses mains. Cette énergie si terrifiante, qu’il montrait pour la première fois à ses disciples, c’était l’ultime technique du Satsui no Hadô: le Flux Meurtrier. La masse de chi prenait la forme d’une flamme, incandescente au-delà de l’imagination.
“UwoooOH !...” Un rugissement s’éleva dans les airs, Gôki était passé à l’attaque. Sans doute mû par le “flux meurtrier”...
Finalement, le dernier à rester debout fut Gôki.
Gôtetsu avait rendu son dernier souffle… un faible sourire aux lèvres. A ses côtés, se tenait Gôken, tétanisé…
Gôki arracha le chapelet du cou de son maître, et disparut sans un mot. Sur sa joue, une larme rouge sang coulait, tel un Asura…
Deux hommes s’affrontaient au cœur de la tempête qui faisait rage. Gôtetsu, et son disciple Gôki.
Depuis sa plus tendre enfance, Gôki suivait assidûment les enseignements de Gôtetsu, avec son frère aîné Gôken. Il voulait devenir fort. Plus que quiconque, plus que quiconque… Il était l’image même du “démon”. Au fil des années, les préceptes de Gôtetsu devenaient de plus en plus extrêmes. “Dans la voie de l’Ansatsuken, le prix de la défaite est la mort… Il n’y a pas d’autre alternative que la victoire !” A ces mots limpides, Gôki se plongea plus encore dans son entraînement.
Un jour, Gôtetsu, qui voulait juger des progrès de ses élèves, leur demanda subitement de lui montrer tout ce qu’ils avaient appris, en l’attaquant de toutes leurs forces.
Il désigna alors Gôki. En vérité, Gôtetsu attendait ce jour avec impatience. On pouvait même dire que son sang de combattant bouillonnait en lui. Le génie du combat de Gôki, sa force inhumaine… Il ne pouvait déjà plus résister à une telle vision. Devant Gôtetsu, le “Maître”, se tenait désormais un véritable Asura, un Dieu Guerrier, sous la forme d’un artiste martial.
Leur combat durait maintenant depuis des heures. Energie spirituelle contre énergie spirituelle (hadô). Leurs poings semblaient voler, se croisant en arabesques de sang, il n’était plus question de maître et de disciple, c’était un “combat à mort”.
“Gôki ! Tu t’es bien battu, mais ce combat touche à sa fin !”
Gôtetsu commença à canalyser son chi entre ses mains. Cette énergie si terrifiante, qu’il montrait pour la première fois à ses disciples, c’était l’ultime technique du Satsui no Hadô: le Flux Meurtrier. La masse de chi prenait la forme d’une flamme, incandescente au-delà de l’imagination.
“UwoooOH !...” Un rugissement s’éleva dans les airs, Gôki était passé à l’attaque. Sans doute mû par le “flux meurtrier”...
Finalement, le dernier à rester debout fut Gôki.
Gôtetsu avait rendu son dernier souffle… un faible sourire aux lèvres. A ses côtés, se tenait Gôken, tétanisé…
Gôki arracha le chapelet du cou de son maître, et disparut sans un mot. Sur sa joue, une larme rouge sang coulait, tel un Asura…
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Re: Traduction maison
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Re: Traduction maison
Au tour de Vega/Bison, où, encore une fois, Gôken fait prout devant une situation qui le dépasse. C'est plus facile de faire pleurer un orphelin, hein ?
Vega/M. Bison
Par une nuit où une lune sinistrement auréolée de rouge illuminait les ténèbres, un homme cheminait au coeur des montagnes Toute forme de vie tremblait à sa seule vue, et tout autour de lui semblait frappé de silence, comme retenant son souffle. Cet homme était à la recherche de Gôken, qui poursuivait la pratique de son art dans son dojo, niché dans la montagne.
“Toi ! Es-tu l’héritier du style Ansatsuken ?!” Sans se faire remarquer, l’homme était entré dans le dojo, et se retrouva face à Gôken, plongé dans sa méditation, à la lueur d’une simple chandelle. “Allez, dévoile-moi toutes tes techniques !” La soif de sang exsudait de ces seuls mots. A ces paroles, Gôken leva lentement les yeux, et le fixa d’un regard indéchiffrable.
“Démon !…”
Gôken se leva lentement, et libéra tout son chi en un instant.
Quand le calme revint sur la montagne, Gôken était à terre sur le chemin de pierres, au pied de son dojo. “Ton style Ansatsuken n’est pas à la hauteur de sa réputation.” L’homme se tenait tranquillement à ses côtés, les bras croisés, ne faisant pas mine d’être essoufflé.
Gôken avait pressenti que cet homme enveloppé d’une aura maléfique viendrait un jour le défier. Mais, à l’instant où il l’avait affronté, ébloui par cette force incomparable, il avait combattu sans utiliser son tout puissant flux d’énergie ou son invincible poing du dragon ascendant. Pour ne pas dévoiler les secrets de son art à cet homme…
“Aurais-tu finalement décidé de ne pas me montrer ta véritable force ?... Très bien… S’il en est ainsi, peut-être tes disciples voudront-ils me dévoiler les leurs ?” lâcha ce dernier avec un rire sinistre.
“!?”
“Il n’y a pas de quoi être surpris, je lis dans ton chi comme dans un livre ouvert !”
La puissance insondable de cet homme. L’erreur de jugement de Gôken allait avoir des conséquences inimaginables. “Cela aussi, doit être ce qu’on appelle le destin…” pensa Gôken alors que l’homme s’éloignait, le laissant sombrer dans l’inconscience.
(source dans le précédent post)
Vega/M. Bison
Par une nuit où une lune sinistrement auréolée de rouge illuminait les ténèbres, un homme cheminait au coeur des montagnes Toute forme de vie tremblait à sa seule vue, et tout autour de lui semblait frappé de silence, comme retenant son souffle. Cet homme était à la recherche de Gôken, qui poursuivait la pratique de son art dans son dojo, niché dans la montagne.
“Toi ! Es-tu l’héritier du style Ansatsuken ?!” Sans se faire remarquer, l’homme était entré dans le dojo, et se retrouva face à Gôken, plongé dans sa méditation, à la lueur d’une simple chandelle. “Allez, dévoile-moi toutes tes techniques !” La soif de sang exsudait de ces seuls mots. A ces paroles, Gôken leva lentement les yeux, et le fixa d’un regard indéchiffrable.
“Démon !…”
Gôken se leva lentement, et libéra tout son chi en un instant.
Quand le calme revint sur la montagne, Gôken était à terre sur le chemin de pierres, au pied de son dojo. “Ton style Ansatsuken n’est pas à la hauteur de sa réputation.” L’homme se tenait tranquillement à ses côtés, les bras croisés, ne faisant pas mine d’être essoufflé.
Gôken avait pressenti que cet homme enveloppé d’une aura maléfique viendrait un jour le défier. Mais, à l’instant où il l’avait affronté, ébloui par cette force incomparable, il avait combattu sans utiliser son tout puissant flux d’énergie ou son invincible poing du dragon ascendant. Pour ne pas dévoiler les secrets de son art à cet homme…
“Aurais-tu finalement décidé de ne pas me montrer ta véritable force ?... Très bien… S’il en est ainsi, peut-être tes disciples voudront-ils me dévoiler les leurs ?” lâcha ce dernier avec un rire sinistre.
“!?”
“Il n’y a pas de quoi être surpris, je lis dans ton chi comme dans un livre ouvert !”
La puissance insondable de cet homme. L’erreur de jugement de Gôken allait avoir des conséquences inimaginables. “Cela aussi, doit être ce qu’on appelle le destin…” pensa Gôken alors que l’homme s’éloignait, le laissant sombrer dans l’inconscience.
(source dans le précédent post)
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Re: Traduction maison
Yeah! Allez on perd pas le rythme !
Merci Hatsu !
D'ailleurs faudrait peut etre consolider tout ca dans la partie Bios ?
Merci Hatsu !
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Re: Traduction maison
Il faudrait déjà voir ce que je fais de la partie bios avec tout le remue ménage de ces dernières années...
En bonus, une petite analyse du bilan des très surcotés frères Gô, en toute objectivité:
Les Virgin Gôken et Gôki vs le chad Dan Hibiki
Gôki:
-infoutu de tuer Gen avec sa avec sa soi-disant technique mortelle.
-infoutu de tuer Bison avec sa soi-disant technique mortelle (depuis SF4).
-infoutu de tuer son frère avec sa soi-disant technique mortelle (depuis SF4).
-infoutu de tuer Gill avec sa soi-disant technique mortelle.
-infoutu de tuer Kazuya avec sa soi-disant technique mortelle.
-pleure comme une chochotte emo quand il bute son maître (sa seule victime connue on rappelle)
-storyline de kikou chez les américains
-ressemble à un ludroth royal dans Street Fighter V.
Gôken:
-tout juste bon à faire pleurer un pauvre orphelin (Dan)
-…qu’il fout dehors sur de vagues soupçons sans même se rendre compte que c’est son fils adoptif qui part en sucette.
-S’aplatit comme une crêpe devant Bison et met ses disciples en danger.
-Fait prout quand son frère bute leur maître sous ses yeux.
-chauve, porte la barbe pour compenser.
Dan:
-a battu l’empereur du Muay Thai en mettant sa vie dans la balance (sait affronter ses peurs).
-a développé son propre style de combat (sait rebondir après un échec).
-veut enseigner son art à un maximum de disciples (partage la connaissance)
-porte du rose (sûr de sa masculinité)
-le seul à appeler Blanka par son vrai nom (aucun préjugé)
-a gagné le Millenium Fighting 2000 en équipe avec Joe Higashi (sens du collectif).
-a sa ligne de produits dérivés (sens des affaires)
-toujours populaire malgré tout ce qu’il subit de la part de Capcom et Udon.
En bonus, une petite analyse du bilan des très surcotés frères Gô, en toute objectivité:
Les Virgin Gôken et Gôki vs le chad Dan Hibiki
Gôki:
-infoutu de tuer Gen avec sa avec sa soi-disant technique mortelle.
-infoutu de tuer Bison avec sa soi-disant technique mortelle (depuis SF4).
-infoutu de tuer son frère avec sa soi-disant technique mortelle (depuis SF4).
-infoutu de tuer Gill avec sa soi-disant technique mortelle.
-infoutu de tuer Kazuya avec sa soi-disant technique mortelle.
-pleure comme une chochotte emo quand il bute son maître (sa seule victime connue on rappelle)
-storyline de kikou chez les américains
-ressemble à un ludroth royal dans Street Fighter V.
Gôken:
-tout juste bon à faire pleurer un pauvre orphelin (Dan)
-…qu’il fout dehors sur de vagues soupçons sans même se rendre compte que c’est son fils adoptif qui part en sucette.
-S’aplatit comme une crêpe devant Bison et met ses disciples en danger.
-Fait prout quand son frère bute leur maître sous ses yeux.
-chauve, porte la barbe pour compenser.
Dan:
-a battu l’empereur du Muay Thai en mettant sa vie dans la balance (sait affronter ses peurs).
-a développé son propre style de combat (sait rebondir après un échec).
-veut enseigner son art à un maximum de disciples (partage la connaissance)
-porte du rose (sûr de sa masculinité)
-le seul à appeler Blanka par son vrai nom (aucun préjugé)
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Re: Traduction maison
Super intéressante la trad de Gôki, mais j'ai l'impression que ça change beaucoup ma vision de Gôki : c'est complètement Gôtetsu qui a entraîné ses élèves vers le côté extrême, il était même finalement fier de périr de la main de son élève !
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Re: Traduction maison
Vivement celle de Akuma qu'on puisse enfin recoller les morceaux
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Re: Traduction maison
Concernant celle de Vega : c'est fou, Gôken était vraiment au centre des histoires à cette époque !
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Re: Traduction maison
Je pense que Gôtetsu avait une vision "amorale" des arts martiaux. Pour lui, c'est la maîtrise totale de l'art qui compte. J'en ai parlé aussi sur le forum de grospixels où je fais relire mes trad par lvd (qui parle japonais couramment), et où je me suis fendue de la nanalyse suivante:
Gôki: personnage intéressant, plus outsider que vraiment méchant. Le texte plus haut montre bien l'ambiguité du personnage, qui suit la voie du Satsu no Hadô plus par destin qui s'impose à lui que par véritable choix. Il doit contrôler cette puissance qui est en lui, au risque sinon de devenir un fou incontrôlable comme Evil Ryu. Il n'est pas non plus sadique, contrairement à Bison. Mais ce destin le voue à une vie très solitaire, ce qui explique pas mal de choses dans son comportement (recherche de disciple avec Ryu, quête sans fin d'un combat à mort...).
Il faut bien comprendre que sa dualité avec Gôken s'inspire probablement de celle des Nioh, les dieux gardiens qu'on voit à l'entrée des temples au Japon. Chacun représente le yin et le yang: opposés, mais complémentaires. On est pas dans du tout dans une logique de "choix" à la star wars entre le bien et le mal, mais dans deux "principes" qui ont chacun leur rôle à jouer. Il est d'ailleurs intéressant de voir qu'au final, Ryu comble le vide laissé par la mort de son maître !
Bref, perso très riche, mais totalement massacré par les américains et les "dark sasuke" et consorts.
Quant à Gôken... c'est peut-être une coïncidence, j'ai encore pas mal de textes à traduire, donc je ne sais pas si il figurera dedans !
Gôki: personnage intéressant, plus outsider que vraiment méchant. Le texte plus haut montre bien l'ambiguité du personnage, qui suit la voie du Satsu no Hadô plus par destin qui s'impose à lui que par véritable choix. Il doit contrôler cette puissance qui est en lui, au risque sinon de devenir un fou incontrôlable comme Evil Ryu. Il n'est pas non plus sadique, contrairement à Bison. Mais ce destin le voue à une vie très solitaire, ce qui explique pas mal de choses dans son comportement (recherche de disciple avec Ryu, quête sans fin d'un combat à mort...).
Il faut bien comprendre que sa dualité avec Gôken s'inspire probablement de celle des Nioh, les dieux gardiens qu'on voit à l'entrée des temples au Japon. Chacun représente le yin et le yang: opposés, mais complémentaires. On est pas dans du tout dans une logique de "choix" à la star wars entre le bien et le mal, mais dans deux "principes" qui ont chacun leur rôle à jouer. Il est d'ailleurs intéressant de voir qu'au final, Ryu comble le vide laissé par la mort de son maître !
Bref, perso très riche, mais totalement massacré par les américains et les "dark sasuke" et consorts.
Quant à Gôken... c'est peut-être une coïncidence, j'ai encore pas mal de textes à traduire, donc je ne sais pas si il figurera dedans !
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