Traduction maison
Modérateur : hatsumomo
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Re: Traduction maison
Pourquoi ? Parce que le questionnaire d'origine est comme ça et que ce ne serait pas drôle, sinon !
Et oui, à l'époque on se marrait plus que maintenant. Il faut voir la gueule d'un questionnaire SFV que j'ai trouvé en ligne et qui est bien tristouille en comparaison !
https://streetfighter.fandom.com/wiki/S ... onary_Book
Et oui, à l'époque on se marrait plus que maintenant. Il faut voir la gueule d'un questionnaire SFV que j'ai trouvé en ligne et qui est bien tristouille en comparaison !
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Re: Traduction maison
Et voici le retour des bios, cette fois pour Street Zero 2. On commence avec, peut-être, mon texte préféré de toute la série:
Dan
J’écraserai l’assassin de mon père ! L’autodidacte du combat qui a voué sa vie à la vengeance.
Hisshô Buraiken
La lumière des spots révélait la présence de deux hommes.
Le premier mesurait plus de 2 mètres, et avait le souffle court et rauque.
L’autre homme s’élança vers lui.
“C’est… papa ? Et il défie… le champion de Muay Thaï. Mais alors ?! Non !... Stop ! Arrêtez !!”
Le géant ouvrit grand les yeux, une lueur rouge de rage en jaillit. C’était une gerbe de sang… “ARRETEEEEEEZ !!!”
L’homme qui attaquait fut projeté en arrière, couvert de sang. Tout devint rouge…
“!!” Dan se redressa tout à coup sur son lit. Tout son corps tremblait, et ses draps étaient trempés de sueur.
“Encore ce rêve !...”
Son père, un artiste martial, avait perdu la vie suite à un combat contre le champion de Muay Thai Sagat, dix ans auparavant. Depuis, il ne cessait d’être tourmenté par ce cauchemar.
Cauchemar qui ne le quitterait pas tant qu’il n’aurait pas mené à bien sa vengeance.
C’est avec cette conviction, que Dan, avec l’énergie du désespoir, s’entraînait sans relâche, concentrant toute sa rancoeur et ses pulsions meurtrières dans ses poings afin d’anéantir l’ignoble Sagat.
Dan se leva brusquement, le corps comme brûlant d’une force nouvelle.
Il se plaça face au sac de sable suspendu devant lui, et y déchaîna toute sa puissance.
“Ora ora ora ora oraaaaaaaaaaaaaaa !!!”
En un éclair, une pluie de coups de poings et de pieds s’abattit avec une incroyable vigueur, sur le sac de sable. Il déploya en un instant l’éventail complet de ses techniques… Quand la rage de Dan atteignit son seuil critique, il lança son super enchaînement imparable “Hisshôburaiken”.
“Kôôryûûkeeen !!!”
Le sac de sable vola bientôt en poussière.
A présent, Dan n’avait plus peur de Sagat. Remplacer la peur par la colère, la terreur par la haine… Pour marquer, peut-être, ce serment fait à lui-même, Dan leva le poing en l’air.
*“Le poing de l’outsider à la victoire assurée.”
Source: https://zupimages.net/viewer.php?id=22/40/m8j3.jpg
Dan
J’écraserai l’assassin de mon père ! L’autodidacte du combat qui a voué sa vie à la vengeance.
Hisshô Buraiken
La lumière des spots révélait la présence de deux hommes.
Le premier mesurait plus de 2 mètres, et avait le souffle court et rauque.
L’autre homme s’élança vers lui.
“C’est… papa ? Et il défie… le champion de Muay Thaï. Mais alors ?! Non !... Stop ! Arrêtez !!”
Le géant ouvrit grand les yeux, une lueur rouge de rage en jaillit. C’était une gerbe de sang… “ARRETEEEEEEZ !!!”
L’homme qui attaquait fut projeté en arrière, couvert de sang. Tout devint rouge…
“!!” Dan se redressa tout à coup sur son lit. Tout son corps tremblait, et ses draps étaient trempés de sueur.
“Encore ce rêve !...”
Son père, un artiste martial, avait perdu la vie suite à un combat contre le champion de Muay Thai Sagat, dix ans auparavant. Depuis, il ne cessait d’être tourmenté par ce cauchemar.
Cauchemar qui ne le quitterait pas tant qu’il n’aurait pas mené à bien sa vengeance.
C’est avec cette conviction, que Dan, avec l’énergie du désespoir, s’entraînait sans relâche, concentrant toute sa rancoeur et ses pulsions meurtrières dans ses poings afin d’anéantir l’ignoble Sagat.
Dan se leva brusquement, le corps comme brûlant d’une force nouvelle.
Il se plaça face au sac de sable suspendu devant lui, et y déchaîna toute sa puissance.
“Ora ora ora ora oraaaaaaaaaaaaaaa !!!”
En un éclair, une pluie de coups de poings et de pieds s’abattit avec une incroyable vigueur, sur le sac de sable. Il déploya en un instant l’éventail complet de ses techniques… Quand la rage de Dan atteignit son seuil critique, il lança son super enchaînement imparable “Hisshôburaiken”.
“Kôôryûûkeeen !!!”
Le sac de sable vola bientôt en poussière.
A présent, Dan n’avait plus peur de Sagat. Remplacer la peur par la colère, la terreur par la haine… Pour marquer, peut-être, ce serment fait à lui-même, Dan leva le poing en l’air.
*“Le poing de l’outsider à la victoire assurée.”
Source: https://zupimages.net/viewer.php?id=22/40/m8j3.jpg
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Re: Traduction maison
Peut-être le texte le plus difficile à traduire jusqu'à maintenant ! Merci à LVD et autres membres du forum grospixels pour leurs infos sur les arts martiaux chinois !
Chun Li
A la recherche de son père porté disparu ! Une jeune enquêtrice traque une mystérieuse organisation.
Senretsukyaku (La lacération des 1000 jambes)
Elle a débuté son entraînement aux arts martiaux chinois dès l’âge de 5 ans. Tout a commencé quand, toute petite, elle a assisté à une représentation de l’opéra de Pékin avec son père, au théâtre de Canton.
Bien sûr, elle ne comprit pas grand-chose au contenu de la pièce, mais elle fut profondément marquée par l’élégance des gestes des acteurs. L’énergie de leurs mouvements de main et de pied, la puissance de leurs sauts, semblables à un ballet aérien… Incapable d’oublier ce spectacle, elle semblait essayer de les imiter, et ce bien après leur retour à la maison.
Et puis un jour, elle réalisa que ces si beaux mouvements ressemblaient beaucoup à ceux que son père répétait chaque matin lors de ses entraînements aux arts martiaux. Elle supplia son père de les lui enseigner, et c’est là que tout a commencé.
C’est ainsi que le premier “sifu” de Chun-Li ne fut autre que son père. Cependant, seule sa fascination pour les techniques de l’opéra de Pékin l’avait poussée à suivre ses enseignements (?), et Chun Li, en vérité, n’était que peu motivée par la pratique du Tai Chi. C’est pourquoi son père décida, pour commencer, de l’initier au Hung gar, un art martial d’origine cantonaise. 3 ans plus tard, elle apprenait à maîtriser des formes basiques comme le Chang Quan ou le TanTui.
Incontestablement dotée d’un talent naturel, Chun-Li semblait assimiler tous ces fondamentaux aussi vite que le sable absorbe l’eau.
A l’âge de 15 ans, afin d'approfondir sa formation, elle s’initia au Sanda, ajoutant le combat réel à l’éventail de ses techniques.
Les louanges de son père, particulièrement fier du “jeu de jambes” de sa fille, l’encouragèrent encore à mettre les bouchées doubles sur son entraînement. Son père était également réputé pour son “jeu de jambes” au sein de la police de Hong Kong, et se réjouissait d’autant plus des progrès de sa fille. C’est à cette époque qu’elle aurait jugé bon d’établir les bases de son style actuel. Pour ce faire, elle dirigea ses pas vers les dojos enseignant le Tae Kwon Do, le Kick boxing, le Karate full contact ou la Capoeira, sports de combat en vogue jusqu’à Hong Kong. Elle y poursuivit inlassablement la quête de son propre “jeu de jambes”.
Ce qui en résultat fut une technique à peine croyable, où elle enchaînait des séries de coups de pied presque invisibles à l’oeil nu, sans que sa jambe ne touche terre, tandis que l’autre, faisant pivot, restait solidement ancrée au sol, à la manière du Zhen Jiao.
C’était l’ébauche des techniques que l’on appellerait plus tard, “Hyakurestukyaku” et “Senretsukyaku”.
A présent, alors qu’elle avait intégré la brigade des stupéfiants, Chun-Li considérait toujours cette technique, le “Senretsukyaku” comme un “trésor de famille", semblable à un sabre précieux. Un trésor imprégné des souvenirs de ce maître sévère et ce père aimant.
Source: https://zupimages.net/viewer.php?id=22/42/xsu9.jpg
Chun Li
A la recherche de son père porté disparu ! Une jeune enquêtrice traque une mystérieuse organisation.
Senretsukyaku (La lacération des 1000 jambes)
Elle a débuté son entraînement aux arts martiaux chinois dès l’âge de 5 ans. Tout a commencé quand, toute petite, elle a assisté à une représentation de l’opéra de Pékin avec son père, au théâtre de Canton.
Bien sûr, elle ne comprit pas grand-chose au contenu de la pièce, mais elle fut profondément marquée par l’élégance des gestes des acteurs. L’énergie de leurs mouvements de main et de pied, la puissance de leurs sauts, semblables à un ballet aérien… Incapable d’oublier ce spectacle, elle semblait essayer de les imiter, et ce bien après leur retour à la maison.
Et puis un jour, elle réalisa que ces si beaux mouvements ressemblaient beaucoup à ceux que son père répétait chaque matin lors de ses entraînements aux arts martiaux. Elle supplia son père de les lui enseigner, et c’est là que tout a commencé.
C’est ainsi que le premier “sifu” de Chun-Li ne fut autre que son père. Cependant, seule sa fascination pour les techniques de l’opéra de Pékin l’avait poussée à suivre ses enseignements (?), et Chun Li, en vérité, n’était que peu motivée par la pratique du Tai Chi. C’est pourquoi son père décida, pour commencer, de l’initier au Hung gar, un art martial d’origine cantonaise. 3 ans plus tard, elle apprenait à maîtriser des formes basiques comme le Chang Quan ou le TanTui.
Incontestablement dotée d’un talent naturel, Chun-Li semblait assimiler tous ces fondamentaux aussi vite que le sable absorbe l’eau.
A l’âge de 15 ans, afin d'approfondir sa formation, elle s’initia au Sanda, ajoutant le combat réel à l’éventail de ses techniques.
Les louanges de son père, particulièrement fier du “jeu de jambes” de sa fille, l’encouragèrent encore à mettre les bouchées doubles sur son entraînement. Son père était également réputé pour son “jeu de jambes” au sein de la police de Hong Kong, et se réjouissait d’autant plus des progrès de sa fille. C’est à cette époque qu’elle aurait jugé bon d’établir les bases de son style actuel. Pour ce faire, elle dirigea ses pas vers les dojos enseignant le Tae Kwon Do, le Kick boxing, le Karate full contact ou la Capoeira, sports de combat en vogue jusqu’à Hong Kong. Elle y poursuivit inlassablement la quête de son propre “jeu de jambes”.
Ce qui en résultat fut une technique à peine croyable, où elle enchaînait des séries de coups de pied presque invisibles à l’oeil nu, sans que sa jambe ne touche terre, tandis que l’autre, faisant pivot, restait solidement ancrée au sol, à la manière du Zhen Jiao.
C’était l’ébauche des techniques que l’on appellerait plus tard, “Hyakurestukyaku” et “Senretsukyaku”.
A présent, alors qu’elle avait intégré la brigade des stupéfiants, Chun-Li considérait toujours cette technique, le “Senretsukyaku” comme un “trésor de famille", semblable à un sabre précieux. Un trésor imprégné des souvenirs de ce maître sévère et ce père aimant.
Source: https://zupimages.net/viewer.php?id=22/42/xsu9.jpg
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Re: Traduction maison
Et voici la bio de Gen ! Un nouveau casse-tête de traduction, où tout le challenge consistait à trouver l'équilibre entre intelligibilité du texte et maintien de l'"exotisme" des termes chinois du texte original.
Gen
Que voit-on quand se dessine la mince frontière entre la vie et la mort… Un assassin froid de coeur et de sang qui attire les regards envieux.
Shitenshû (la damnation du point mortel)
Au sein du Milieu Hong-Kongais, on considère que “les meilleurs assassins sont ceux qui ôtent la vie à mains nues.” Les artistes martiaux versés dans ces techniques sont donc traités avec le plus grand respect.
L’un de ces “assassins”, en particulier, était en passe de devenir une légende vivante, au point d’être acclamé sous le nom de “Gen, l’invincible aux cent batailles”.
Jour et nuit, de jeunes loups prétentieux se succédaient pour tenter de l’éliminer. Pour Gen, qui avait volé la vie de plus de combattants qu’il n’avait de doigts aux quatre membres pour les compter, ces assassins en herbe qui le défiaient pour la gloire n’étaient évidemment que des oisillons, aveuglés par leur ambition.
Aujourd’hui encore, un de ces oisillons plein de fougue s’était présenté devant lui.
“...Vieillard, es-tu maître Gen, celui que l’on surnomme “les poings démoniaques de Hong Kong” ?”
Gen ne répondit pas. L’”assassin” auto-proclamé de Hong Kong perdit bientôt patience, et éleva la voix.
“Eh bien ? Est-ce que voir la mort en face te laisse sans voix ?”
Gen finit par lui répondre avec un léger rire. “En effet.”
“Oui, je suis sans voix. Venir me défier dans l’unique but de fanfaronner… J’en suis muet de stupeur.
En entendant ces mots, le visage du colosse changea de couleur. Blanc comme un linge, il n’était plus qu’un masque assoiffé de sang.
Le poing levé, il fonça tête la première en direction de Gen. Celui-ci l’imita en glissant vers l’avant.
“Zshin !” un son cristallin retentit, alors que le corps de l’homme s’inclinait en arrière. Gen avait enfoncé la paume de sa main dans son plexus, jusqu’au poignet. “Jiaogan”, “shenmen”, “hegu”... En un éclair, avec un grognement, il frappa de son index replié, tel une aiguille, les méridiens de son assaillant.
L’homme s’effondra instantanément, le corps entièrement paralysé. Pourtant, il ne ressentait aucune douleur.
Cette technique, transmise en Chine continentale depuis des temps immémoriaux était une forme de pression des “points célestes”. Gen achevait ce mouvement par son “Shitenshû”, où il frappait le “point de mort” de sa cible, mais il ne porta pas le coup de grâce.
L’homme le suppliait du regard, lequel était empli de terreur. Il n’avait plus rien d’un “assassin”. On ne trouvait pas dans ses yeux cette étincelle particulière propre à ceux qui naviguent aux frontières de l’au-delà.
Comment ne pas rougir devant tant de stupidité ?! C’est quand il est face à la mort que l’on peut juger de la valeur d’un combattant.
Gen, profondément déçu, quitta les lieux sans achever son adversaire.
Source: https://zupimages.net/viewer.php?id=22/44/wp84.jpg
Gen
Que voit-on quand se dessine la mince frontière entre la vie et la mort… Un assassin froid de coeur et de sang qui attire les regards envieux.
Shitenshû (la damnation du point mortel)
Au sein du Milieu Hong-Kongais, on considère que “les meilleurs assassins sont ceux qui ôtent la vie à mains nues.” Les artistes martiaux versés dans ces techniques sont donc traités avec le plus grand respect.
L’un de ces “assassins”, en particulier, était en passe de devenir une légende vivante, au point d’être acclamé sous le nom de “Gen, l’invincible aux cent batailles”.
Jour et nuit, de jeunes loups prétentieux se succédaient pour tenter de l’éliminer. Pour Gen, qui avait volé la vie de plus de combattants qu’il n’avait de doigts aux quatre membres pour les compter, ces assassins en herbe qui le défiaient pour la gloire n’étaient évidemment que des oisillons, aveuglés par leur ambition.
Aujourd’hui encore, un de ces oisillons plein de fougue s’était présenté devant lui.
“...Vieillard, es-tu maître Gen, celui que l’on surnomme “les poings démoniaques de Hong Kong” ?”
Gen ne répondit pas. L’”assassin” auto-proclamé de Hong Kong perdit bientôt patience, et éleva la voix.
“Eh bien ? Est-ce que voir la mort en face te laisse sans voix ?”
Gen finit par lui répondre avec un léger rire. “En effet.”
“Oui, je suis sans voix. Venir me défier dans l’unique but de fanfaronner… J’en suis muet de stupeur.
En entendant ces mots, le visage du colosse changea de couleur. Blanc comme un linge, il n’était plus qu’un masque assoiffé de sang.
Le poing levé, il fonça tête la première en direction de Gen. Celui-ci l’imita en glissant vers l’avant.
“Zshin !” un son cristallin retentit, alors que le corps de l’homme s’inclinait en arrière. Gen avait enfoncé la paume de sa main dans son plexus, jusqu’au poignet. “Jiaogan”, “shenmen”, “hegu”... En un éclair, avec un grognement, il frappa de son index replié, tel une aiguille, les méridiens de son assaillant.
L’homme s’effondra instantanément, le corps entièrement paralysé. Pourtant, il ne ressentait aucune douleur.
Cette technique, transmise en Chine continentale depuis des temps immémoriaux était une forme de pression des “points célestes”. Gen achevait ce mouvement par son “Shitenshû”, où il frappait le “point de mort” de sa cible, mais il ne porta pas le coup de grâce.
L’homme le suppliait du regard, lequel était empli de terreur. Il n’avait plus rien d’un “assassin”. On ne trouvait pas dans ses yeux cette étincelle particulière propre à ceux qui naviguent aux frontières de l’au-delà.
Comment ne pas rougir devant tant de stupidité ?! C’est quand il est face à la mort que l’on peut juger de la valeur d’un combattant.
Gen, profondément déçu, quitta les lieux sans achever son adversaire.
Source: https://zupimages.net/viewer.php?id=22/44/wp84.jpg
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Re: Traduction maison
PS: à titre d'information, voici un lien avec des traductions anglaises amateur des textes. Si je me suis aidée de ces versions, je tiens à préciser que toutes mes traductions se font à partir du texte japonais d'origine. Les traductions de traduction, c'est NON !
https://www.reddit.com/r/StreetFighter/ ... _profiles/
N'hésitez pas à comparer !
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N'hésitez pas à comparer !
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Re: Traduction maison
Bio de Adon ! Elle retconne peut-être un peu le texte de SFZ1, qu'en pensez-vous ? Le challenge du texte, a été de trouver le "juste" phrasé pour Sagat, qui doit rendre à la fois le côté rude mais aussi infatué de son titre du personnage !
Adon
Jaguar Varied Assault
Je suis l’incarnation vivante du Muay Thaï ! Un lion féroce se dresse pour châtier la trahison de son maître.
Un rugissement s'éleva, et une pluie de coups de poings fendit l’air.
La technique de ce jeune homme qui défiait Sagat, le légendaire empereur du Muay Thaï, faisait éclater au grand jour sa combativité, comme le hurlement d’un fauve enragé.
“...Ooh, pas mal du tout !”
L’empereur, si il contrait toutes les attaques de pied et de poing du garçon, n’en était pas moins débordé par cette impétuosité. Et cela ne semblait pas lui déplaire, lui qui n’avait eu aucun adversaire sérieux à se mettre sous la dent depuis si longtemps.
Sans surprise, le combat se solda par une écrasante victoire de l’empereur. Mais alors qu’il était étendu pour le compte, le jeune homme fixait toujours l’empereur d’un oeil mauvais.
"Redonne-moi ton nom. Cela faisait une éternité qu’on ne m’avait pas autant diverti…”
“Je suis Adon. Et mon rêve est de te défier, te battre, et, un jour, de te surpasser !...”
L’empereur sourit, et lui répondit:
“Si il en est ainsi, alors tu dois encore affiner tes techniques ! Et alors, si tu es vraiment à la hauteur, ce rêve sera peut-être plus que les divagations d’un imbécile.”
Et, des années plus tard… Adon lui-même ne pouvait imaginer que ce mouvement, qu’il avait perfectionné dans le but de défier, vaincre l’empereur, serait désormais teinté de fureur et de désespoir.
“Sagat… Tu n’es même plus empereur désormais, pauvre minable ! Pour avoir piétiné mon rêve, je te ferai goûter à mon style !”
Source: https://www.zupimages.net/viewer.php?id=22/47/53kn.jpg
Adon
Jaguar Varied Assault
Je suis l’incarnation vivante du Muay Thaï ! Un lion féroce se dresse pour châtier la trahison de son maître.
Un rugissement s'éleva, et une pluie de coups de poings fendit l’air.
La technique de ce jeune homme qui défiait Sagat, le légendaire empereur du Muay Thaï, faisait éclater au grand jour sa combativité, comme le hurlement d’un fauve enragé.
“...Ooh, pas mal du tout !”
L’empereur, si il contrait toutes les attaques de pied et de poing du garçon, n’en était pas moins débordé par cette impétuosité. Et cela ne semblait pas lui déplaire, lui qui n’avait eu aucun adversaire sérieux à se mettre sous la dent depuis si longtemps.
Sans surprise, le combat se solda par une écrasante victoire de l’empereur. Mais alors qu’il était étendu pour le compte, le jeune homme fixait toujours l’empereur d’un oeil mauvais.
"Redonne-moi ton nom. Cela faisait une éternité qu’on ne m’avait pas autant diverti…”
“Je suis Adon. Et mon rêve est de te défier, te battre, et, un jour, de te surpasser !...”
L’empereur sourit, et lui répondit:
“Si il en est ainsi, alors tu dois encore affiner tes techniques ! Et alors, si tu es vraiment à la hauteur, ce rêve sera peut-être plus que les divagations d’un imbécile.”
Et, des années plus tard… Adon lui-même ne pouvait imaginer que ce mouvement, qu’il avait perfectionné dans le but de défier, vaincre l’empereur, serait désormais teinté de fureur et de désespoir.
“Sagat… Tu n’es même plus empereur désormais, pauvre minable ! Pour avoir piétiné mon rêve, je te ferai goûter à mon style !”
Source: https://www.zupimages.net/viewer.php?id=22/47/53kn.jpg
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Re: Traduction maison
Complètement génial celui sur Chun, ils se sont donné un mal de chien à chercher les différents styles de combat et une cohérence entre sa pratique et son lieu d'habitation...
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Re: Traduction maison
Oui, et ça a été un cauchemar de trouver la traduction correcte pour chacun de ces noms de techniques (genre naviguer à vue sur des pages chinoises quand on ne parle pas la langue...).
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Re: Traduction maison
Merci Hatsu !
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Re: Traduction maison
Notre kikoojap préféré est dans la place !
Sodom
Tenchû Satsu (“La période néfaste”)
Voici la japonité authentique ! L’excentrique qui cherche à rebâtir “Mad Gear”.
Après le démantèlement de Mad Gear, Sodom réalisa qu’il faisait fausse route dans sa vision de la “japonité”.
Mais en son for intérieur, il restait incapable de l’admettre..
Sa quête de la japonité, loin de n’être qu’un caprice passager, avait toujours été sincère.
Il ne pouvait pas non plus oublier ce qu’il avait ressenti, la première fois qu’il avait touché du doigt la culture “japonaise”, devant la série TV “Shôgun”, avec Richard Chamberlain. Hélas, les mots de cet homme avaient fait voler en éclat son rêve d’Orient et sa fierté de “nippophile”, qu’il avait mis tant d’années à construire.
“Tu sembles te méprendre sur ce qu’est réellement le Japon”...
Il balaya toutes ces pensées qui se bousculaient dans son esprit. Et ses pas le menèrent vers un quartier japonais qui lui était inconnu.
Aussitôt, son regard fut attiré par la devanture d’une librairie qui avait presque échappé à son attention.
“禅: Zen: le monde du Wabisabi”
“天中殺: Uranai: les mots néfastes.”...
Il “visita” la vitrine d’un coup bien placé, et une fois les ouvrages "empruntés", rentra chez lui pour les dévorer d’une traite. En sautant les passages qu’il ne comprenait pas. Mais ce qu’il avait retenu de ses lectures lui suffit pour prendre la ferme résolution de se rendre au Japon pour s’entraîner dans un temple Zen.
La profondeur de la Japonité dépassait l’imagination. Un univers de spiritualité s’ouvrait à lui, si vaste qu’il ne pourrait jamais totalement saisir l’essence profonde de “l’âme du Bout-chic-d’eau”. Et il était évident que “l’esprit Ouah-bi-zarbi”, au coeur de la cérémonie du thé “Chapeau-you”, était bien plus que de la poudre aux yeux “Show-Joe”. Et puis il y avait ces “mots néfastes” qui se basaient sur des almanachs et des oracles quotidiens… On disait au Japon qu’il fallait les éviter à tout prix. En voilà un “mystère japonais”, si le simple fait de parler pouvait attirer la malchance !
“Boud’chou-met-d’ssous ! Taille-Qui-Haut ! Tend-l’chou-ça s’coue !…”*
Sodom marmonnait machinalement ces mots pour lui-même.
Par la suite, il se mit à scander ces “mots néfastes” dès qu’il lançait une de ses techniques sur son adversaire, les voyant comme un moyen d’infliger des dégâts spirituels à ce dernier.
En atteignant un nouveau degré de méprise, Sodom était devenu d’autant plus fort.
*En bonne transcription: 'Butsumetsu, Daikyô, Tenchûsatsu...' mots tirés de l'astrologie japonaise désignant des périodes jugées "néfastes" dans le calendrier traditionnel: https://www.journaldujapon.com/2021/06/10/rokuyo/
Source: https://www.zupimages.net/viewer.php?id=22/50/20cs.jpg
Sodom
Tenchû Satsu (“La période néfaste”)
Voici la japonité authentique ! L’excentrique qui cherche à rebâtir “Mad Gear”.
Après le démantèlement de Mad Gear, Sodom réalisa qu’il faisait fausse route dans sa vision de la “japonité”.
Mais en son for intérieur, il restait incapable de l’admettre..
Sa quête de la japonité, loin de n’être qu’un caprice passager, avait toujours été sincère.
Il ne pouvait pas non plus oublier ce qu’il avait ressenti, la première fois qu’il avait touché du doigt la culture “japonaise”, devant la série TV “Shôgun”, avec Richard Chamberlain. Hélas, les mots de cet homme avaient fait voler en éclat son rêve d’Orient et sa fierté de “nippophile”, qu’il avait mis tant d’années à construire.
“Tu sembles te méprendre sur ce qu’est réellement le Japon”...
Il balaya toutes ces pensées qui se bousculaient dans son esprit. Et ses pas le menèrent vers un quartier japonais qui lui était inconnu.
Aussitôt, son regard fut attiré par la devanture d’une librairie qui avait presque échappé à son attention.
“禅: Zen: le monde du Wabisabi”
“天中殺: Uranai: les mots néfastes.”...
Il “visita” la vitrine d’un coup bien placé, et une fois les ouvrages "empruntés", rentra chez lui pour les dévorer d’une traite. En sautant les passages qu’il ne comprenait pas. Mais ce qu’il avait retenu de ses lectures lui suffit pour prendre la ferme résolution de se rendre au Japon pour s’entraîner dans un temple Zen.
La profondeur de la Japonité dépassait l’imagination. Un univers de spiritualité s’ouvrait à lui, si vaste qu’il ne pourrait jamais totalement saisir l’essence profonde de “l’âme du Bout-chic-d’eau”. Et il était évident que “l’esprit Ouah-bi-zarbi”, au coeur de la cérémonie du thé “Chapeau-you”, était bien plus que de la poudre aux yeux “Show-Joe”. Et puis il y avait ces “mots néfastes” qui se basaient sur des almanachs et des oracles quotidiens… On disait au Japon qu’il fallait les éviter à tout prix. En voilà un “mystère japonais”, si le simple fait de parler pouvait attirer la malchance !
“Boud’chou-met-d’ssous ! Taille-Qui-Haut ! Tend-l’chou-ça s’coue !…”*
Sodom marmonnait machinalement ces mots pour lui-même.
Par la suite, il se mit à scander ces “mots néfastes” dès qu’il lançait une de ses techniques sur son adversaire, les voyant comme un moyen d’infliger des dégâts spirituels à ce dernier.
En atteignant un nouveau degré de méprise, Sodom était devenu d’autant plus fort.
*En bonne transcription: 'Butsumetsu, Daikyô, Tenchûsatsu...' mots tirés de l'astrologie japonaise désignant des périodes jugées "néfastes" dans le calendrier traditionnel: https://www.journaldujapon.com/2021/06/10/rokuyo/
Source: https://www.zupimages.net/viewer.php?id=22/50/20cs.jpg
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Re: Traduction maison
Bah, c'est surtout que le pauvre Sodom s'attaque à de sacrés morceaux avec le wabi-sabi et autres concepts de ce genre. Comme pour le texte du 1, toute la difficulté a été de rendre l'humour du texte original, qui joue sur les différents alphabets de la langue japonaise pour faire comprendre au lecteur que Sodom n'a qu'une compréhension imparfaite des mots qu'il emploie.
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Re: Traduction maison
Et voici la bio de Guy !
Toujours plus loin dans la maîtrise des arts martiaux ! Le digne héritier de l’école “Bushin”.
Bushin Hassôken: les poings tranchants du Bushin.
Le mugissement d’une sirène résonna longuement dans l’air, avant de s’évanouir dans le brouillard nocturne.
Sur le quai du port, encore détrempé de pluie, deux hommes se faisaient face.
La lumière du phare, à intervalles réguliers, éclairait leurs profils dans la pénombre.
Les deux hommes étaient Zekû, 38ème Grand Maître de l’Ecole Bushin, et Guy, son seul et unique disciple.
“Je veux mener de vrais combats pour atteindre de nouveaux sommets dans l’école Bushin !”
C’est cette volonté, qu’il exprimait avec des yeux pleins de détermination, qui amena Guy à quitter l’archipel nippon pour les Etats-Unis, dont il ferait son nouveau terrain d'entraînement.
Et c’est ainsi que le soir de son départ, juste avant de faire ses adieux à son maître… ils décidèrent, à la demande de Guy, de combattre pour mettre à l’épreuve le fruit de son entraînement.
Le silence prit fin.
Les deux hommes s’élancèrent simultanément dans les airs, et commencèrent à échanger de violents coups de poings. Attaques et esquives s’enchaînèrent durant de longues minutes, chacun prenant tour à tour l’avantage sans qu’aucun coup décisif ne vienne les départager.
C’est alors que Guy, voyant une brève ouverture dans les attaques de son maître, enchaîna une série de coups parfaitement exécutés. Puis il s’éloigna rapidement, anticipant une contre-attaque. Mais l’attitude de son maître était étrange. Sa combativité s’était envolée. Il avait complètement relâché sa garde et lui tournait le dos.
“...? Puis-je m’enquérir de ce qui vous trouble, maître ?”, demanda Guy.
A ces mots, maître Zekû tourna vers Guy un regard empli de déception.
“Ce qui me trouble ?... Peut-être qu’une question aussi stupide vienne de la bouche de celui-là même qui a reçu mon enseignement !”
Guy était stupéfait. Avait-t-il commis quelque faute grave dans leur combat ? Cet enchaînement qu’il avait lancé dans les airs était une technique comptant parmi les plus élémentaires de l’école Bushin, et ne déviait en rien de ce que maître Zekû lui avait appris.
Devinant sa confusion, le visage de Zekû se radoucit quelque peu, avant de se rembrunir alors qu’il lui adressait ces mots:
“En guise de cadeau d’adieu, je ne te donnerai qu’un simple conseil: “Vise toujours plus haut !”...”
Puis il disparut sous les yeux de son disciple, alors que la sirène retentissait pour la énième fois.
Par la suite, il fallut des années à Guy pour comprendre et mettre en pratique le sens profond des paroles de son maître. Il avait encore un bout de chemin à parcourir avant d’aboutir à sa propre technique ultime: l’enchaînement aérien “Bushin Hassôken”.
Source: https://zupimages.net/viewer.php?id=22/52/7zmz.jpg
Toujours plus loin dans la maîtrise des arts martiaux ! Le digne héritier de l’école “Bushin”.
Bushin Hassôken: les poings tranchants du Bushin.
Le mugissement d’une sirène résonna longuement dans l’air, avant de s’évanouir dans le brouillard nocturne.
Sur le quai du port, encore détrempé de pluie, deux hommes se faisaient face.
La lumière du phare, à intervalles réguliers, éclairait leurs profils dans la pénombre.
Les deux hommes étaient Zekû, 38ème Grand Maître de l’Ecole Bushin, et Guy, son seul et unique disciple.
“Je veux mener de vrais combats pour atteindre de nouveaux sommets dans l’école Bushin !”
C’est cette volonté, qu’il exprimait avec des yeux pleins de détermination, qui amena Guy à quitter l’archipel nippon pour les Etats-Unis, dont il ferait son nouveau terrain d'entraînement.
Et c’est ainsi que le soir de son départ, juste avant de faire ses adieux à son maître… ils décidèrent, à la demande de Guy, de combattre pour mettre à l’épreuve le fruit de son entraînement.
Le silence prit fin.
Les deux hommes s’élancèrent simultanément dans les airs, et commencèrent à échanger de violents coups de poings. Attaques et esquives s’enchaînèrent durant de longues minutes, chacun prenant tour à tour l’avantage sans qu’aucun coup décisif ne vienne les départager.
C’est alors que Guy, voyant une brève ouverture dans les attaques de son maître, enchaîna une série de coups parfaitement exécutés. Puis il s’éloigna rapidement, anticipant une contre-attaque. Mais l’attitude de son maître était étrange. Sa combativité s’était envolée. Il avait complètement relâché sa garde et lui tournait le dos.
“...? Puis-je m’enquérir de ce qui vous trouble, maître ?”, demanda Guy.
A ces mots, maître Zekû tourna vers Guy un regard empli de déception.
“Ce qui me trouble ?... Peut-être qu’une question aussi stupide vienne de la bouche de celui-là même qui a reçu mon enseignement !”
Guy était stupéfait. Avait-t-il commis quelque faute grave dans leur combat ? Cet enchaînement qu’il avait lancé dans les airs était une technique comptant parmi les plus élémentaires de l’école Bushin, et ne déviait en rien de ce que maître Zekû lui avait appris.
Devinant sa confusion, le visage de Zekû se radoucit quelque peu, avant de se rembrunir alors qu’il lui adressait ces mots:
“En guise de cadeau d’adieu, je ne te donnerai qu’un simple conseil: “Vise toujours plus haut !”...”
Puis il disparut sous les yeux de son disciple, alors que la sirène retentissait pour la énième fois.
Par la suite, il fallut des années à Guy pour comprendre et mettre en pratique le sens profond des paroles de son maître. Il avait encore un bout de chemin à parcourir avant d’aboutir à sa propre technique ultime: l’enchaînement aérien “Bushin Hassôken”.
Source: https://zupimages.net/viewer.php?id=22/52/7zmz.jpg
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Re: Traduction maison
Merci Hatsu!
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Re: Traduction maison
Beaucoup de “chausse-trappes” pour traducteur amateur dans ce texte. Merci encore à LVD pour son aide précieuse. Si par hasard, vous constatez une erreur de traduction, n’hésitez pas à le signaler, toute aide est bienvenue !
Sagat
Tiger Genocide
Reprends le titre qui t'a été arraché ! Un Empereur enragé: la férocité d’un tigre borgne.
“Disparition de l’Empereur du Muay Thaï.”
Alors que la nouvelle faisait grand bruit dans le milieu des sports de combat, Sagat, lui, s’était retiré dans les montagnes, près de la frontière birmane.
Et il ne parvenait toujours pas à digérer sa cuisante défaite.
Grâce à sa force incroyable, Sagat avait, jusque-là, enchaîné les victoires sans subir de blessure grave.*
En outre, quand il encaissait une contre-attaque, il compensait ses angles morts et ses faiblesses en assimilant la technique qu’on lui opposait, et poussait sa force à un nouveau niveau de perfection.
Après avoir définitivement perdu sa vision de l’oeil droit, la première fois qu’il défendit son titre, il avait fait sien et amélioré ce coup de genou, qui était l’attaque ultime de son adversaire.
Puis, un autre combat, qu’il avait mené il y a des années, se rappela à son souvenir.
Oui… un de ces matchs d’entraînement parmi tant d’autres qu’il avait mené avec Adon, son meilleur disciple.
Adon, qui, à cette époque, fut le premier à lui faire mettre un genou à terre.
Il n’avait aucunement péché par orgueil. Sagat était simplement subjugué par les progrès de son disciple. Mais quand il vit la réaction de ce dernier, Sagat vit rouge.
Adon, enorgueilli par sa prouesse, avait relâché sa garde, comme si le combat était déjà terminé.
Quel affront ! Jeter leur duel aux orties pour se gargariser d’un exploit aussi insignifiant !
Adon n’eut que le temps de voir arriver le coup de pied de Sagat.
L’enchaînement qui suivit ce coup de genou fatal le frappa comme une pluie de balles, brisant tous les os de son corps. Il lui fallut 4 mois pour se remettre complètement de ses terribles blessures, et 1 an et demi avant de pouvoir à nouveau affronter Sagat.
“C’est vrai, cette fois aussi, c’est la rage qui a guidé mes poings.”
Les techniques de Sagat, quand il laissait libre cours à sa fureur, déchaînaient l’enfer sur terre.
Son coup de genou fatal, suivi de l’uppercut qu’il destinait à contrer l’attaque humiliante qui avait marqué son torse… dès qu’il enchaînerait ces mouvements, tous ses rivaux tomberaient comme des mouches. Aucun doute, cette technique, ou plutôt, cette exécution, que l’on devait appeler “Genocide (tiger)” portait bien la marque de l’Empereur !
*NdT: à un oeil ou deux près…
Source et version anglaise: https://www.reddit.com/r/translator/com ... 2_profile/
Notez que du coup il semble y avoir une erreur dans l’ancien canon plot. Celui-ci statuait qu’Adon était devenu empereur après avoir battu Sagat dans un combat terrible qui l’a conduit à l’hôpital pendant des mois. Il faisait sûrement référence à ce texte. Or, le contexte est ici très différent, le match en question se résumant à un entraînement de routine... Sans doute une erreur dans l’interprétation des sources, Tiamat reconnaissant volontiers dans sa FAQ qu’il ne parle pas japonais. Ne lui en tenez pas rigueur, cependant, il a fait un énorme travail de pionnier !
Sagat
Tiger Genocide
Reprends le titre qui t'a été arraché ! Un Empereur enragé: la férocité d’un tigre borgne.
“Disparition de l’Empereur du Muay Thaï.”
Alors que la nouvelle faisait grand bruit dans le milieu des sports de combat, Sagat, lui, s’était retiré dans les montagnes, près de la frontière birmane.
Et il ne parvenait toujours pas à digérer sa cuisante défaite.
Grâce à sa force incroyable, Sagat avait, jusque-là, enchaîné les victoires sans subir de blessure grave.*
En outre, quand il encaissait une contre-attaque, il compensait ses angles morts et ses faiblesses en assimilant la technique qu’on lui opposait, et poussait sa force à un nouveau niveau de perfection.
Après avoir définitivement perdu sa vision de l’oeil droit, la première fois qu’il défendit son titre, il avait fait sien et amélioré ce coup de genou, qui était l’attaque ultime de son adversaire.
Puis, un autre combat, qu’il avait mené il y a des années, se rappela à son souvenir.
Oui… un de ces matchs d’entraînement parmi tant d’autres qu’il avait mené avec Adon, son meilleur disciple.
Adon, qui, à cette époque, fut le premier à lui faire mettre un genou à terre.
Il n’avait aucunement péché par orgueil. Sagat était simplement subjugué par les progrès de son disciple. Mais quand il vit la réaction de ce dernier, Sagat vit rouge.
Adon, enorgueilli par sa prouesse, avait relâché sa garde, comme si le combat était déjà terminé.
Quel affront ! Jeter leur duel aux orties pour se gargariser d’un exploit aussi insignifiant !
Adon n’eut que le temps de voir arriver le coup de pied de Sagat.
L’enchaînement qui suivit ce coup de genou fatal le frappa comme une pluie de balles, brisant tous les os de son corps. Il lui fallut 4 mois pour se remettre complètement de ses terribles blessures, et 1 an et demi avant de pouvoir à nouveau affronter Sagat.
“C’est vrai, cette fois aussi, c’est la rage qui a guidé mes poings.”
Les techniques de Sagat, quand il laissait libre cours à sa fureur, déchaînaient l’enfer sur terre.
Son coup de genou fatal, suivi de l’uppercut qu’il destinait à contrer l’attaque humiliante qui avait marqué son torse… dès qu’il enchaînerait ces mouvements, tous ses rivaux tomberaient comme des mouches. Aucun doute, cette technique, ou plutôt, cette exécution, que l’on devait appeler “Genocide (tiger)” portait bien la marque de l’Empereur !
*NdT: à un oeil ou deux près…
Source et version anglaise: https://www.reddit.com/r/translator/com ... 2_profile/
Notez que du coup il semble y avoir une erreur dans l’ancien canon plot. Celui-ci statuait qu’Adon était devenu empereur après avoir battu Sagat dans un combat terrible qui l’a conduit à l’hôpital pendant des mois. Il faisait sûrement référence à ce texte. Or, le contexte est ici très différent, le match en question se résumant à un entraînement de routine... Sans doute une erreur dans l’interprétation des sources, Tiamat reconnaissant volontiers dans sa FAQ qu’il ne parle pas japonais. Ne lui en tenez pas rigueur, cependant, il a fait un énorme travail de pionnier !
Yahou Yaoi, youpi yuri.