Film Exposure
Modérateur : hatsumomo
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- Shin Akuma!
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Re: Film Exposure
Little Witch Academia
Court métrage de 26 minutes: un vrai petit bijou enchanteur, rigolo et mignon doté de dessins magnifiques et d'une animation à tomber.
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- Shin Akuma!
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Re: Film Exposure
Le plus faible des trois, et le deuxième était déjà bien faible. En fait le problème est qu'après le premier film ce nouvel univers n'a jamais eu le temps de se poser, là où les films de la première timeline avaient toujours eu des séries sur lesquelles s'appuyer. Il en résulte que les enjeux nous laissent indifférents. Aucune émotion, promesse du retour à l'exploration spatiale non tenue, une surenchère de cascades gratuites (parfois illisibles), des personnages en mode automatique, encore un climax urbain, la prestation d'Anton Yelchin en Chekov est toujours aussi insupportable avec son accent raté, un vilain caricatural et peu crédible carrément ridicule sur la fin. Bref, ça sonne faux et artificiel. Star Trek méritait mieux pour ses 50 ans.
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L'analyse de Film Exposure :
Star Trek Beyond : limites et possibilités de l'infini
Star Trek Beyond marque les 50 ans d’une franchise de science-fiction faisant désormais partie intégrante de la culture populaire américaine. 50 ans d’exploration d’un genre aujourd’hui fortement balisé et de luttes créatives pour donner une voix singulière aux membres de la Fédération des planètes unies. Il incombait donc aux créateurs du film de proposer une œuvre hybride faisant un bilan tout en relançant la saga. Surtout, cette date anniversaire amène inévitablement avec elle une préoccupation métadiégétique : quelle place pour Star Trek dans notre société aujourd’hui, et quelle place pour Beyond à l’échelle de la franchise elle-même ? Les avis divergeant au sein de la rédaction, nous avons décidé d’opter pour un article nuancé, écrit à quatre mains. Retour sur les ramifications d’un script protéiforme.
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Re: Film Exposure
Heureusement que j'en attendais plus grand chose depuis un moment sinon j'aurais été véritablement dégouté. Pour commencer, probablement le pire: la suppression numérique de la moustache d'Henry Cavill est absolument dégueulasse (moustache qu'il avait interdiction de raser pour les reshots car sous contrat pour un autre film). Il en résulte que son visage est totalement bizarre/artificiel dans le 75% de ses scènes (ce qui nous indique au passage que la quasi intégralité des scènes avec Superman/Clark ont été reshootées, bonjour le gros bordel). Bref, un cauchemar. Ensuite la BO de Danny Elfman (qui n'a plus rien fait de bien depuis 20 ans) est pitoyable. La réutilisation de son thème de Batman n'a rien à foutre là et la reprise du thème de Superman de John Williams est encore plus hors sujet. Ridicule. Ça fait d'autant plus mal après l'extraordinaire travail d'Hans Zimmer pour MAN OF STEEL et BATMAN V SUPERMAN: DAWN OF JUSTICE. Virer Junkie XL pour ça, bravo. Ensuite le film sombre dans la propagande cosmopolite la plus crasse avec en introduction, pour illustrer que le monde part en couilles sans Superman, un skinhead avec un T-shirt de metal qui agresse des pauvres gentils commerçants musulmans. Et comme si ça ne suffisait pas, on enchaîne avec des terroristes "conservateurs" (sic) qui s'en prennent à des civils innocents. Car c'est bien connu, le terrorisme en occident ces dernières années est le fait de conservateurs bien blancs. Allez bien vous faire foutre. On notera aussi que Barry Allen (Flash) se définit très subtilement au détour d'une phrase comme juif. Ça sort de nulle part, ce n'est absolument pas le cas dans les comics, ça n'apporte strictement rien à l'historie, c'est gratuit c'est Hollywood qui offre.
Le film à proprement parler: bâtard, vide, sans enjeux. Dénué d'émotions et jamais épique. Fini le ton résolument premier degré, on sent la Marvelisation forcée avec une approche beaucoup plus légère. L'humour passe bien la plupart du temps mais au final les bornes du bon goût sont quand même dépassées. Certains plans sont magnifiques (Snyder oblige), d'autres sont laids et dénotent avec le reste (Whedon tâcheron). La réalisation de la plupart des scènes d'action est impressionnante (Snyder toujours) et fait du bien après les scènes d'action catastrophiques de Wonder Woman. Tout ce qui tourne autour du retour de Superman ne fonctionne pas bien. Les nouveaux personnages: Ezra Miller en fait trop en Flash, Ray Fisher est absolument excellent en Cyborg, et Jason Momoa passe bien en Aquaman rock&roll. Le Superman solaire et optimiste est vraiment appréciable, Affleck toujours badass en Batman, Gadot toujours au top en Wonder Woman. Il y a une bonne alchimie entre les membres de la ligue, certains dialogues sont vraiment très bons, d'autres font de la peine ("Dostoievski"??!). Le bad guy, visuellement très réussi, rempli parfaitement sa fonction. Il n'y a absolument aucune sensation de menace globale comme dans MAN OF STEEL avec l'invasion de ZOD. La famille russe (évidemment) crasseuse qui sert à symboliser l'humanité est une idée absolument ridicule, à se taper le cul par terre. Je pourrais continuer longtemps, mais pour résumer: du bon et du moins bon, mais un résultat global raté. C'est officiel: après un BVS en demi-teinte, un Suicide Squad moyen, un Wonder Woman lamentable et ce Justice League rafistolé complètement bâtard, j'en ai plus grand chose à foutre du DCUE. C'était le coche à ne pas manquer, dommage. Ça avait pourtant si bien commencé avec MAN OF STEEL. Je retourne lire mes comics et revisionner les excellents films d'animation.
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Re: Film Exposure
Après avoir proposé une nouvelle version du monstre japonais Godzilla, Legendary Pictures s'attaquent à une autre légende du cinéma: KONG.
Les deux films se déroulent dans le même univers et les deux monstres mythologiques s'affronteront en 2020, après Godzilla 2 prévu pour 2019.
C'est clair d'emblée: on est pas là pour se retaper un énième remake du film (révolutionnaire) de 1933, et c'est tant mieux. Pour mon plus grand bonheur ce KONG: SKULL ISLAND est une aventure 100% Pulp ultra généreuse qui va droit au but: on se retrouve rapidement sur l'île et on ne la quitte plus jusqu'à la fin. Le pied pour tous les amateurs de mondes perdus peuplés de grosses créatures plus fascinantes et mortelles les unes que les autres. Les personnages sont évidemment des clichés ambulants, comme dans toute aventure Pulp qui se respecte. Kong fait de 30 mètres de haut (et il n'a pas encore sa taille adulte, il va bien falloir qu'il puisse foutre sur la gueule de Godzilla en 2020) et ses nombreuses apparitions sont bluffantes, notamment des affrontements aussi impressionnants que jouissifs (les FX sont magnifiques). La réalisation de Jordan Vogt-Roberts est soignée - beaucoup de plans sublimes - et le scénario est totalement dépourvu d'éléments agaçants. L'humour est bien dosé et les rares scènes d'émotion avec Kong fonctionnent à merveille. Le contexte de la guerre du Vietnam est une excellente idée qui participe beaucoup à l'identité du film (on regretta peut-être le recours légèrement abusif à des tubes de l'époque tout au long du métrage) pour un résultat intemporel (ce SKULL ISLAND vieillira très bien).
En somme ce KONG est une grosse réussite, un excellent film d'aventure ultra fun bourré de gros monstres. J'attends avec impatience son affrontement avec Godzilla.
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Re: Film Exposure
Je n'ai jamais aimé les images de synthèse. Aussi travaillées soient elles, il y a toujours un décalage avec la réalité qui est très dérangeant. Pour moi, ce n'est plus du cinéma : le réalisateur ne fait aucun travail sur l'animation informatique. Je comprends tout à fait qu'on puisse néanmoins trouver du plaisir à visionner un tel mix de "cinéma" et d'infographie, mais pour moi ce n'est pas du cinéma.
Bref, toujours est-il que j'ai trouvé ce film très moyen, et je n'ai pas d'avantage aimé le précédent Godzilla qui se voulait beaucoup trop photographique (et qui pour le coup, l'était, effectivement, beaucoup trop).
Bref, toujours est-il que j'ai trouvé ce film très moyen, et je n'ai pas d'avantage aimé le précédent Godzilla qui se voulait beaucoup trop photographique (et qui pour le coup, l'était, effectivement, beaucoup trop).
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Re: Film Exposure
Zarb comme point de vue. Les images de synthèses ne sont qu'un outil, et comme tout outil tu peux l'utiliser à bon escient ou en faire de la merde.
Le cinéma implique d'accepter de croire à un truc que tu sais être faux, donc à partir de là... Tout est faux dans le cinéma, c'est le concept de base.
Les lasers aussi étaient rajoutés en post-prod dans les premiers Star Wars, ils étaient pas là physiquement non plus, donc logiquement tu devrais avoir un problème avec ça aussi.
Le cinéma implique d'accepter de croire à un truc que tu sais être faux, donc à partir de là... Tout est faux dans le cinéma, c'est le concept de base.
Les lasers aussi étaient rajoutés en post-prod dans les premiers Star Wars, ils étaient pas là physiquement non plus, donc logiquement tu devrais avoir un problème avec ça aussi.
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Re: Film Exposure
12 ans après, voici enfin un nouveau film Godzilla (abstraction faite de la nouvelle version américaine). Il me semble que jamais autant d'années n'avaient séparé 2 épisodes.
Nous avons ici Hideaki Anno (Neon Genesis Evangelion) à l'écriture et à la réalisation, secondé dans ce dernier domaine par Shinji Higuchi (les 2 adaptations live d'Attack on Titan). Il s'agit du premier reboot total de la franchise, car jusqu'ici tous les films faisaient au minimum office de sequel à l'original de 1954. L'humanité n'a jamais eu à faire à Godzilla au début de SHIN GODZILLA.
Le nouveau look du Roi des Monstres est terrifiant, c'est littéralement une horreur née de l’énergie nucléaire. Jamais Godzilla n'avait été si inquiétant.
Le film est profondément politique, probablement le plus politique de la série. La bureaucratie japonaise est tournée en ridicule tout au long du métrage, avec des politiciens carriéristes incompétents castrés par la peur des médias, soumis au gouvernement américain et incapables de prendre les décisions qui s'imposent pour le bien de la nation. De l'autre côté on nous montre que les gens efficaces qui savent de quoi ils parlent - les vrais talents courageux -, émanent du peuple, bien loin de tous les "experts" incompétents accrédités par le pouvoir. SHIN GODZILLA est une œuvre foncièrement populiste et nationaliste, et l'occupation américaine, qui n'a jamais cessée depuis 1945, y est radicalement dénoncée.
SHIN GODZILLA contient une des plus belles scènes de toute la série: une fulgurance poétique d'une puissance incroyable comme seul le Kaiju Eiga peut offrir, transcendée par la musique mortellement belle de Shiro Sagisu (Neon Genesis Evangelion, Bleach, Evangelion 1-3.0). Malheureusement cette parenthèse surnage au milieu d'un film un brin trop bavard, qui échoue à imposer des personnages attachants. Et malgré quelques scènes de destruction à l'ambiance pesante et désespérée, l'aspect horrifique se limite finalement au design de Godzilla. Certains épisodes de la saga étaient bien plus sombres.
Avec sa musique sublime, son propos politique salvateur, ses moments d'une rare puissance évocatrice, mais ses personnages transparents et ses scènes de bureaux perpétuelles (quand bien même porteuses de sens), SHIN GODZILLA constitue une petite déception. Un peu moins de conférences, un peu plus de dinosaure atomique, et on tenait un très grand Godzilla. Au final on se contentera juste d'un bon Godzilla.
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Re: Film Exposure
Un laser, c'est de la lumière, donc entre de la lumière synthétique ou générée physiquement, la différence est difficile à voir...Septon Omega a écrit :Les lasers aussi étaient rajoutés en post-prod dans les premiers Star Wars, ils étaient pas là physiquement non plus, donc logiquement tu devrais avoir un problème avec ça aussi.
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Re: Film Exposure
Mouais, sauf qu'en realité, le laser etant un rayonnement synchronisé conçu pour ne pas se disperser d'une part, et le vide de l'espace étant essentiellement... vide (duh !), un tir de laser est invisible !
Apres, une rafale de plasma (des particules de matiere à l'etat de gaz ultra chaud et chargé electriquement pour résumer) ça peut emmetre de la lumiere dans toutes les directions (et donc etre observable), et se deplacer assez lentement pour qu'on voit le projectile se deplacer...
Mais bon, quand on voit le "sabre laser" des jedi...
(au moins capcom utilise le terme "plasma sword" dans ses jeux star gladiator...)
Apres, une rafale de plasma (des particules de matiere à l'etat de gaz ultra chaud et chargé electriquement pour résumer) ça peut emmetre de la lumiere dans toutes les directions (et donc etre observable), et se deplacer assez lentement pour qu'on voit le projectile se deplacer...
Mais bon, quand on voit le "sabre laser" des jedi...
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nobody akuma kills stays dead now.
that guy is gonna get a complex . -Mr List from SRK
Les aberrations de gameplay : Psycho qui fait des loops avec Oro. Evilryu
"bon, il reste 1/4 d'heure, ce sera vite torché : je vous prend chacun un match à 3.2, histoire vous mettre une branlée chacun !"
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Re: Film Exposure
Je suis d'accord psycho, mais on ne parle pas de la liste des erreurs physiques de Star Wars qui sont super nombreuses, mais plutôt des images de synthèse !
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Re: Film Exposure
Ce film d'animation Godzilla est une gigantesque tuerie! 100'000 tonnes de bonheur. Je suis encore littéralement étourdi. L'animation permet de s'affranchir de toute limite et plonger à 100% dans la science-fiction est une merveilleuse façon d'enrichir la mythologie du dinosaure atomique. PLANET OF THE MONSTERS est terriblement bien écrit et mené, les personnages et leurs motivations fonctionnent parfaitement, l'action nous scotche au siège et le scénario est jouissif. Les modèles en 3D cel-shadée sont justifiés par l'omniprésence de vaisseaux, mechas et autres véhicules en tout genre, et le rendu global est étonnement saisissant. La musique est de grande qualité elle aussi, dans la pure lignée des compositions légendaires d'Akira Ifukube.
Merci Toho pour nous avoir livré un des meilleurs films Godzilla. Si les deux prochains volets de la trilogie sont de cette qualité là, ça va faire très mal. Vivement la suite!